dimanche 18 avril 2021

La ballade du cauchemar

 


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Y’avait plus ciné, plus de bistrot,
Plus d’musique, plus d’expo,
La vie s’était figée.
Les théâtres étaient fermés,
L’opéra bouclé,
Ma ville enterrée.
Y’avait plus d’festival, ni de chansons d’rue,
La vie avait froid, elle était nue.
Mais j’pouvais toujours rêver là,
Dans un coin d’ma liberté…
Là où je suis, je pense à toi
Et, rien ne pourra y changer.
 
Y’avait plus d’poésie, dans le cœur des gens,
Y’avait plus fleurs,
Plus d’printemps.
Elle tremblait du manque d’amour,
Du manque de « bonjour »,
La tête vide, elle s’est tue.
La magie avait disparu,
Les clowns avaient perdu,
Le rire des enfants.
Mais j’pouvais toujours rêver là,
Dans un coin d’ma liberté…
Là où je suis, je pense à toi
Et, rien ne pourra y changer.
 
Puis, le soir se couchait dans les draps du silence,
Dans le vide et l’absence.
Y’avait plus d’bon temps, plus resto,
A la terrasse de chez Paulo, plus d’apéro,
C’est la ballade du cauchemar,
On s’réveille bien trop tard,
De ce grand bazar.
Mais j’pouvais toujours rêver là,
Dans un coin d’ma liberté…
Là où je suis, je pense à toi
Et, rien ne pourra y changer.
Paroles et musique: Robert Nicollet.

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