Y’avait plus ciné, plus de
bistrot, Plus d’musique, plus d’expo, La vie s’était figée. Les théâtres étaient fermés, L’opéra bouclé, Ma ville enterrée. Y’avait plus d’festival, ni
de chansons d’rue, La vie avait froid, elle
était nue. Mais j’pouvais toujours rêver
là, Dans un coin d’ma liberté… Là où je suis, je pense à toi Et, rien ne pourra y changer. Y’avait plus d’poésie, dans
le cœur des gens, Y’avait plus fleurs, Plus d’printemps. Elle tremblait du manque
d’amour, Du manque de
« bonjour », La tête vide, elle s’est tue. La magie avait disparu, Les clowns avaient perdu, Le rire des enfants. Mais j’pouvais toujours rêver
là, Dans un coin d’ma liberté… Là où je suis, je pense à toi Et, rien ne pourra y changer. Puis, le soir se couchait
dans les draps du silence, Dans le vide et l’absence. Y’avait plus d’bon temps,
plus resto, A la terrasse de chez Paulo,
plus d’apéro, C’est la ballade du
cauchemar, On s’réveille bien trop tard, De ce grand bazar. Mais j’pouvais toujours rêver
là, Dans un coin d’ma liberté… Là où je suis, je pense à toi Et, rien ne pourra y changer. Paroles et musique: Robert Nicollet.
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