dimanche 25 avril 2021
Poème jeté dans la mer des silences
Dans l’épaisse brume de mes
pensées,
dimanche 18 avril 2021
La ballade du cauchemar
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Y’avait plus ciné, plus de
bistrot,
Plus d’musique, plus d’expo,
La vie s’était figée.
Les théâtres étaient fermés,
L’opéra bouclé,
Ma ville enterrée.
Y’avait plus d’festival, ni
de chansons d’rue,
La vie avait froid, elle
était nue.
Mais j’pouvais toujours rêver
là,
Dans un coin d’ma liberté…
Là où je suis, je pense à toi
Et, rien ne pourra y changer.
Y’avait plus d’poésie, dans
le cœur des gens,
Y’avait plus fleurs,
Plus d’printemps.
Elle tremblait du manque
d’amour,
Du manque de
« bonjour »,
La tête vide, elle s’est tue.
La magie avait disparu,
Les clowns avaient perdu,
Le rire des enfants.
Mais j’pouvais toujours rêver
là,
Dans un coin d’ma liberté…
Là où je suis, je pense à toi
Et, rien ne pourra y changer.
Puis, le soir se couchait
dans les draps du silence,
Dans le vide et l’absence.
Y’avait plus d’bon temps,
plus resto,
A la terrasse de chez Paulo,
plus d’apéro,
C’est la ballade du
cauchemar,
On s’réveille bien trop tard,
De ce grand bazar.
Mais j’pouvais toujours rêver
là,
Dans un coin d’ma liberté…
Là où je suis, je pense à toi
Et, rien ne pourra y changer.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
mercredi 14 avril 2021
Jusqu’à c’que tout reprenne son cours…
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Elle était si triste, comme
l’horizon,
Ce jour de pluie sur la
lagune
Lorsque l’soleil est en
prison
Derrière la f’nêtre, nappée
de brume…
Au bout des yeux, je vois sa
nuit,
Je vois l’ennui, crevé le
jour,
Sur son visage à peine remis,
Je vois l’envie, je vois
l’amour…
Dis mon amour, serre moi
fort,
Serre-moi, on va faire
l’amour,
Serre-moi encore, corps
contre corps,
Jusqu’à c’que tout reprenne
son cours…
Sèche tes larmes, mon cœur
d’amour,
T’as ton ricil qui s’laisse
aller,
Qui coule plus fort, que nos
toujours,
Viens près de moi, on va
s’aimer.
Ecoute ce slow, pense à
l’été,
Le soir, où on s’est
retrouvé,
T’avais une belle robe
décolletée,
Je me souviens de nos
baisers...
Dis mon amour, serre moi
fort,
Serre-moi, on va faire
l’amour,
Serre-moi encore, corps
contre corps,
Jusqu’à c’que tout reprenne
son cours…
Pose tes mains sur mon
épaule,
La tête baissée tout près du
cou,
Un doux baiser, qui te
console
Je sens ton souffle, qui me
rends fou.
Je sens tes lèvres, comme une
ballade,
Comme un soleil, en abat
jour,
Comme un sourire, comme une
aubade,
Comme un frisson qui me
parcourt.
Dis mon amour, serre moi
fort,
Serre-moi, on va faire
l’amour,
Serre-moi encore, corps
contre corps,
Jusqu’à c’que tout reprenne
son cours…
Dis mon amour, serre moi
fort,
Serre-moi, on va faire
l’amour,
Serre-moi encore, corps
contre corps,
Jusqu’à c’que tout reprenne
son cours…
Paroles et musique :
Robert Nicollet.
La mort...
Texte proposé en introduction à un congrès sur la fin de vie, à Valence...
La mort, c’est une vierge,Qui accouche de la nuit.C’est la froideur du cierge,Qui montre ses envies.Quand la mèche noircie,Offre sa nue pâleur,Aux sanglots de la vie,Mariée en tristes pleurs.Jaillissante raideur,Elle pénètre à son heure,Ton corps; et jusqu’au coeur,Jusqu’à ce que tu en meurs.Tu perds le temps qui court,Tu te caches le temps passé,C’est comme si ton « toujours »,Ne voulait plus exister.Ta vie c’est pas grand chose,Ce n’est juste qu’un instant,Et puis, il faut que tu oses,Passer dans l’autre camp...La mort, c’est une vierge,Parce qu’on a peur de l’aimerAlors on se fait violer,Pour aller la retrouverTexte et musique: Robert Nicollet.
samedi 10 avril 2021
La valse d'amour
Pour les téléphones portables voici le lien:
Ce poème est pour toi... et sa musique aussi… qu’ils te donnent force et courage dans ces moments difficiles…
L’amour danse sur une valse,
Comme le vent tourbillonne,
Tu es là, dans mes bras,
J’ai la tête qui bouillonne,
On s’regarde amoureux,
Nos yeux brillent de bonheur
De ton vert dans mon bleu
Nos désirs dans le cœur.
Je sème de doux baisers,
Sur ta peau en finesse,
Sur tes monts et tes vallées,
Sur ton corps de princesse,
Sur tes épaules dénudées,
Sur tes jardins du secret
Dans ton cou satiné,
Et tes rêves amourés.
Sur ton dos sinueux,
Aux beautés féeriques,
Dressé de mille feux,
D’éruptions magnifiques.
Sur tes mains en balade
Sur tes chemins en délice
Comme une longue parade,
Nous nous faisons complices.
Sur tes élans de caresse
Je dépose des baisers.
Mes lèvres dans l’ivresse,
D’un amour passionné.
Puis, je porte ton corps,
Sur un lit de satin,
Cette nuit sera d’or,
Jusqu’au plus tard matin.
Sur ton corps en demande,
Sur nos rêves explosés,
Sur nos âmes gourmandes,
Notre amour partagé.
De souffle en chuchotement,
J’entends même tes romances,
J’entends la vie qui reprend,
Et l’amour en cadence
Sur ton dos en parchemin,
J’écrirai des poèmes,
A l’encre de mes mains,
A la plume de nos « je t’aime »,
Je planterai des pivoines,
Sur tes terres lointaines,
Te les offrir, en arcane
Au réveil d’Eden.
Je chanterai aux étoiles,
Ton nom en majuscule
Que notre amour se dévoile
Devant la Lune et Vénus,
Et, nous allumerons
De lumières, nos douces nuits,
Enfin, nous dormirons,
Enlacés pour la vie…
L’amour danse sur une valse,
Comme le vent tourbillonne,
Tu es là, dans mes bras,
J’ai la tête qui bouillonne,
On s’regarde amoureux,
Nos yeux brillent de bonheur
De ton vert dans mon bleu
Nos désirs dans le cœur.
Poème et musique: Robert Nicollet.
mardi 6 avril 2021
Tu me manques mon Amour.
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Dans cette chambre vide,
Où les draps sont si froids
Où le lit n’abrite
Que le manque de toi.
Tu me manques mon Amour,
Tu me manques tous les jours.
Entre ces quatre murs,
Je n’entends plus ta voix,
Plus ton souffle, tes
murmures
Que le silence de toi.
Et, tu me manques mon Amour,
Tu me manques tout le temps
Je t’attends, nuit et jour,
Je t’attends impatient.
Sur l’oreiller de nos je
t’aime,
Je ne sens plus ton parfum,
Malgré mes traces de poème,
Que j’ai écrit ce matin…
Car, tu me manques mon Amour,
Tu me manques toujours.
Je revois ton doux visage,
La couleur verte de tes yeux,
Le beau sourire en bagage
Qui m’a fait tomber amoureux
Mais, tu me manques mon
Amour,
Tu me manques tout le temps
Ecris moi, quelques mots
doux,
Ecris les moi, je les
attends.
Ce soir, j'ai rêvé, sous la
lune,
On était là, tous les deux,
On s’embrassait dans les
dunes
Qu’est-ce qu’on était
heureux !
Mais tu me manques mon Amour,
Tu me manques tous les jours.
Dans ce lit, je t’imagine,
Toi, que je rêve chaque nuit
Sous les étoiles, je te
devine
Le nord est si loin du midi.
Et, tu me manques mon Amour,
Tu me manques chaque nuit,
J'ai envie de tes toujours
Et, toujours, j'en ai envie...
Paroles et musique :
Robert Nicollet.
vendredi 2 avril 2021
Mon amour...
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A mon amour, par la pensée, par le cœur, par amour...
Mon amour,
Elle a un cœur en aquarelle
Son âme s’envole comme
l’hirondelle,
Sur les hivers des terres
rebelles.
Mon amour,
Elle a les yeux verts de
l’espoir,
De la couleur des lacs, le
soir,
Quand l’amour se fait croire.
Chaque nuit, j’irai lui
décrocher le ciel,
Pour cueillir les plus belles
merveilles,
Comme bouquet d’arc en ciel.
Mon amour, je t’offrirai
toutes les étoiles,
Les soirs où notre amour se
dévoile,
Aux couleurs boréales…
Mon amour,
C’est une perle au fond de la
nuit,
Le noir s’éclaire à la folie,
Comme un feu d’artifice…
Mon amour,
Elle a le cœur des déchirures
De la souffrance et des
blessures,
Quand la vie s’est fait dure.
Chaque nuit, j’irai lui
décrocher le ciel,
Pour cueillir les plus belles
merveilles,
Comme bouquet d’arc en ciel.
Mon amour, je t’offrirai
toutes les étoiles,
Les soirs où notre amour se
dévoile,
Aux couleurs boréales…
Mon amour,
Elle a des mots comme des
poèmes,
Comme des îlots qui se
promènent
Sur un océan de "je
t'aime".
Mon amour,
Elle en caresse chaque vers
Chaque syllabe, chaque
voyelle,
Et dans son cœur, il y a des
ailes.
Chaque nuit, j’irai lui
décrocher le ciel,
Pour cueillir les plus belles
merveilles,
Comme bouquet d’arc en ciel.
Mon amour, je t’offrirai
toutes les étoiles,
Les soirs où notre amour se
dévoile,
Aux couleurs boréales…
Mon amour,
Elle a les mots qui font
escale
Dans mon cœur sentimentale,
La voix fragile du cristal.
Mon amour,
Sa peau, c’est de la soie
nacrée
Qui brille aux milliers de
baisers
Que j’aimerai là posés.
Chaque nuit, j’irai lui
décrocher le ciel,
Pour cueillir les plus belles
merveilles,
Comme bouquet d’arc en ciel.
Mon amour, je t’offrirai
toutes les étoiles,
Les soirs où notre amour se
dévoile,
Aux couleurs boréales…
Laisse moi broder notre
infini,
Sur tes îles d’or et de rubis
Sur tes dentelles
fleuries
Chaque nuit, j’irai te décrocher le ciel,
Pour cueillir les plus belles
merveilles,
Comme bouquet d’arc en ciel.
Je t’offrirai toutes les
étoiles,
Les soirs où notre amour se
dévoile,
Aux couleurs boréales…
Paroles et musique: Robert Nicollet.
Alcoolique blues
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En rangeant mes anciens 33 tours, il y a quelques semaines, je suis tombé sur un disque de Sonny terry... il y avait un titre que je jouait à l'harmonica à 16 ans... sur le trottoir en faisant la manche... "alcoholic blues". je me suis posé la question, que serait le thème de ce morceau dans la tradition chansonnière française. j'avais oublié cette chanson dans le fond de mon disque dur... la voici...
Sur les trottoirs de mes
nuits blanches,
Quelque fois, j’m’y vois
balader
Lorsque le spleen, prend sa
revanche
Que sur ma gueule, j’en ai
assez.
Sur les entrailles de mes
blessures,
Quand les fissures deviennent
béantes
Que mon sang se fait gerçure,
Que mes idées noires me
hantent.
Je bois des coups, je lève le
coude,
Je vide mes verres, jusqu’à
plus d’goutte.
Tôt le matin je rentre,
bourré,
Et j’oublie tout, j’m’en vais
m’coucher…
Lorsque le vide sort sa sale
gueule,
Qu’il déambule la clop au
bec,
Dans ses traquenards,
souvent, il beugle,
Alors, l’pichet se vide cul
sec.
Souvent, l’alcool devient
rapace,
Il vous encombre les
méninges,
Mais il faut bien qu’le
spleen se passe,
Si l’on veut reprendre son
chemin.
Je bois des coups, je lève le
coude,
Je vide mes verres, jusqu’à
plus d’goutte.
Tôt le matin je rentre,
bourré,
Et j’oublie tout, j’m’en vais
m’coucher…
Quand j’aurais épuisé toute
ma cave,
Qu’il ne restera plus que des
bouts d’verre,
J’aurais toujours, mes idées
noires,
Mais, plus rien, pour me
mettre à l’envers.
Alors, j’irais au bistrot du
coin,
S’il ne peut pas me faire
crédit,
Pour quelques bouteilles de
vin,
Que j’puisse m’enivrer, cette
nuit.
Je bois des coups, je lève le
coude,
Je vide mes verres, jusqu’à
plus d’goutte.
Tôt le matin je rentre,
bourré,
Et j’oublie tout, j’m’en vais
m’coucher…
J’aime bien noyer, ma
solitude,
Dans du pinard, à quatre
balles,
A quoi ça sert, de payer
plus,
La différence est marginale…
Pour inonder, tous mes
chagrins…
Dans cette maudite bouteille
de vin,
Et, puis ne plus penser à
rien…
Ne plus penser quand s’ra
demain…
Je bois des coups, je lève le
coude,
Je vide mes verres, jusqu’à
plus d’goutte.
Tôt le matin je rentre,
bourré,
Et j’oublie tout, j’m’en vais
m’coucher…
Paroles et musique
Robert Nicollet.
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