Il est au bar, comme chaque
soir, Il se saoule, à coup de
canon, Du mauvais rouge, qu’on
appelle noir, Et y’a ses gosses à la
maison. Puis y’a sa femme, qui se
chagrine, Parce qu’elle est marié à un
con Parce que la vie, c’n’est pas
facile, Quand on a deux petits
garçons. Alors, elle attend son
ivrogne, En regardant un film à la
télé, Le soir, s’étire, mais sa
charogne, Comme d’habitude n’est pas
rentré. Il est en bas, dans ce
bistrot, A r’faire le monde, jusqu’à
plus trop, Avec ces copains, les
poivrots, A s’inonder l’gosier de
merlot. Elle finit par coucher ses
mioches, Il est bien tard, la soupe
est froide, Tant pis pour lui, cette
saleté cloche Elle va l’attendre, sans trop
d’espoir. Il y a des pas dans
l’vestibule Et le soiffard revient
bourré, En dégueulant des mots
d'insulte En titubant, dans l’escalier. Il se redresse, tout en
gueulant, Sans prendre soin de ses
enfants, Puis, il s’en prend, à la
maman Sa femme, depuis bien trop
longtemps. Il la cogne, elle pleure,
elle crie, L’ivrogne s’défoule,
aveuglément Elle est là, gisante, et sans
vie, Pendant qu’l’autre s’endort
en cuvant. Je chante ces mots, ce cri
d’horreur, Pour tous ces pochards de
malheur, Est-ce le patron de ce
bistrot, Qui connaît bien tous ses
poivrots. Est-ce le voisin ou la
voisine, Qui entendent tout, mais qui
s’débinent. Est-ce la police, ou le
social, Qui s’fatiguent vite de trop
scandale.
Est-ce le mari, qui cuve son
vin Tous les jours du soir au
matin, Est-ce la victime, qui n’y
est pour rien, Qui a eu peur, de son
conjoint… Connaîtrons nous la vérité, Serons nous un jour,
concernés ? Du mal d’amour d’la société… Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Dénoncer une tragique vérité. Bien qu'il n'ai pas été très violant, ce sont des souvenir de mon père que nous offre là. Merci de nous rappeler cette horreur.
Je comprends que tu sois touché par ce problème de l'alcoolisme et de la violence... les deux sont souvent liés... Il faut se battre pour que les choses avancent concernant la défense des victimes, et leur prise en charge, avant qu'ils ne soient trop tard. Merci de ton commentaire, Jean Marie, passe une agréable fin de soirée, amitiés, Robert.
Dénoncer une tragique vérité. Bien qu'il n'ai pas été très violant, ce sont des souvenir de mon père que nous offre là. Merci de nous rappeler cette horreur.
RépondreSupprimerJe comprends que tu sois touché par ce problème de l'alcoolisme et de la violence... les deux sont souvent liés... Il faut se battre pour que les choses avancent concernant la défense des victimes, et leur prise en charge, avant qu'ils ne soient trop tard. Merci de ton commentaire, Jean Marie, passe une agréable fin de soirée, amitiés, Robert.
Supprimer