Je ne comprends pas la violence et les gens qui sont violents... la violence des personnes, des systèmes, des lois, la guerre, l'économie... La violence psychologique, la violence morale, la violence physique... alors j'ai écrit ça... ce n'est pas une chanson, mais un cri contre la violence et contre ceux qui la portent...Et j'ai une pensée toute particulière pour une femme qui régulièrement en souffre....
La violence.
Eh! La violence, tu
connais!...
La violence se vautre dans le
ventre de la terre,
Dans les crevasses fumantes,
des volcans en fusion,
Lorsque la lave jaillit de la
gueule de l'enfer,
Pour rejoindre l'innocence,
et blesser les passions.
La violence porte les maux,
du délire des âmes,
Quand plus rien ne va, quand
rien ne se dit plus,
Quand les aurores brûlantes
et noircies de nos larmes,
Bouleversent le crépuscule de
nos éperdus...
Pendant ce temps-là, sur les
perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment
regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit,
sont plus fortes que la haine,
Et leurs cœurs passionnés se
libèrent de leurs chaînes...
Elle se couche au tapis de sa
sombre impuissance,
Le corps tendu, les bras
enflés, le regard blême
Les poings serrés, la gueule
ouverte, elle est en transe
Ses yeux emplis du vide, la
violence se fait chienne.
Elle vocifère face à la
poésie du sensible,
Devant le bonheur des
harmonies fleurissantes
Devant la sublime beauté des
âmes libres,
Elle montre ses crocs
saillants, la bave dégoulinante.
Pendant ce temps-là, sur les
perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment
regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit,
sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les
libèrent de leurs chaînes...
Elle grogne, elle gueule,
elle hurle, elle offense
Elle s’agrippe aux gerçures
de la mélancolie,
Là où l'amour se loge dans un
lit d'innocence.
Elle sait le salir, jusqu'à
l'ultime mépris.
Elle dépouille la beauté, la
recouvre de laideur,
Là, où des êtres s'aiment et
s'aimeront infiniment.
Dans les ruelles hantées aux
fantômes tapageurs
La splendeur agonise dans les
flaques du néant,
Pendant ce temps-là, sur les
perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment,
regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit,
sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les
libèrent de leurs chaînes...
L'esprit blessé de ses mots
acides et vulgaires
Chaque soir d'hiver, l'amour
se fait poussière
La violence le balaye, de ses
insultes soudaines,
Et le jette en pâture, au
vent qui les emmène,
La violence, la colère, ne
pourront triompher
Elles se brûleront les ailes,
jusqu'à la dernière plume.
Pendant qu'l'amour s'envole,
aux yeux des Libertés,
En face du soleil, où les
rayons s'allument,
Un jour, on pourra lire, sur
une plaque de marbre gris,
Ici gît la violence, morte,
du bonheur des autres,
Son dernier souffle fût pour
un ultime cri,
Dernier écho, de vie avant
qu’le vent l’emporte…
Pendant ce temps-là, sur les
perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment
regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit,
sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les
libèrent de leurs chaînes...
Paroles et musique : Robert Nicollet.
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