jeudi 21 janvier 2021

La violence.

 



Je ne comprends pas la violence et les gens qui sont violents... la violence des personnes, des systèmes, des lois, la guerre, l'économie... La violence psychologique, la violence morale, la violence physique... alors j'ai écrit ça... ce n'est pas une chanson, mais un cri contre la violence et contre ceux qui la portent...Et j'ai une pensée toute particulière pour une femme qui régulièrement en souffre....


La violence.
 
Eh! La violence, tu connais!...

La violence se vautre dans le ventre de la terre,
Dans les crevasses fumantes, des volcans en fusion,
Lorsque la lave jaillit de la gueule de l'enfer,
Pour rejoindre l'innocence, et blesser les passions.
 
La violence porte les maux, du délire des âmes,
Quand plus rien ne va, quand rien ne se dit plus,
Quand les aurores brûlantes et noircies de nos larmes,
Bouleversent le crépuscule de nos éperdus...
 
Pendant ce temps-là, sur les perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit, sont plus fortes que la haine,
Et leurs cœurs passionnés se libèrent de leurs chaînes...

Elle se couche au tapis de sa sombre impuissance,
Le corps tendu, les bras enflés, le regard blême
Les poings serrés, la gueule ouverte, elle est en transe
Ses yeux emplis du vide, la violence se fait chienne.
 
Elle vocifère face à la poésie du sensible,
Devant le bonheur des harmonies fleurissantes
Devant la sublime beauté des âmes libres,
Elle montre ses crocs saillants, la bave dégoulinante.
 
Pendant ce temps-là, sur les perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit, sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les libèrent de leurs chaînes...
 
Elle grogne, elle gueule, elle hurle, elle offense
Elle s’agrippe aux gerçures de la mélancolie,
Là où l'amour se loge dans un lit d'innocence.
Elle sait le salir, jusqu'à l'ultime mépris.
 
Elle dépouille la beauté, la recouvre de laideur,
Là, où des êtres s'aiment et s'aimeront infiniment.
Dans les ruelles hantées aux fantômes tapageurs
La splendeur agonise dans les flaques du néant,
 
Pendant ce temps-là, sur les perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment, regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit, sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les libèrent de leurs chaînes...
 
L'esprit blessé de ses mots acides et vulgaires
Chaque soir d'hiver, l'amour se fait poussière
La violence le balaye, de ses insultes soudaines,
Et le jette en pâture, au vent qui les emmène,
 
La violence, la colère, ne pourront triompher
Elles se brûleront les ailes, jusqu'à la dernière plume.
Pendant qu'l'amour s'envole, aux yeux des Libertés,
En face du soleil, où les rayons s'allument,
 
Un jour, on pourra lire, sur une plaque de marbre gris,
Ici gît la violence, morte, du bonheur des autres,
Son dernier souffle fût pour un ultime cri,
Dernier écho, de vie avant qu’le vent l’emporte…
 
Pendant ce temps-là, sur les perchoirs du soleil,
Deux belles âmes s'aiment regardent le bleu du ciel
Les étoiles de leur nuit, sont plus fortes que la haine,
Leurs cœurs passionnés les libèrent de leurs chaînes...
 
Paroles et musique : Robert Nicollet.

 

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