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Je ne comprends pas la violence et les gens qui sont violents... la violence des personnes, des systèmes, des lois, la guerre, l'économie... La violence psychologique, la violence morale, la violence physique... alors j'ai écrit ça... ce n'est pas une chanson, mais un cri contre la violence et contre ceux qui la portent...Et j'ai une pensée toute particulière pour une femme qui régulièrement en souffre....
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Rêves sur un nuage.
Allongés dans
l'écrin, de notre nid du "je t'aime",
La douceur du
velours, sur nos corps en bohème,
Nous emmène à
l'amour, à nos rêves en poème.
Mon désir, et ma
fièvre, du vouloir être en toi.
Enflamment mon
coeur, et réveillent mes envies
De choyer la fleur,
qui m'aime si loin d'ici.
Aux souffles de nos
ivresses, aux pays de nos merveilles,
Aux plaisirs de nos
corps, aux splendeurs de nos coeurs.
A l'élixir de nos
"encore", à l'éther de nos ailleurs.
Nous écoutons en
silence, ce que le plaisir nous offre.
Et nos âmes grisées,
de nos pluies de baisers,
Se posent sur un
nuage, là haut, hors de nos cages.
De notre amour en dentelles
aux étreintes harmoniques.
Mes yeux dans tes
yeux, nos regards qui se troublent
De ton vert à mon
bleu, nos couleurs se couplent.
Un duo d'arc en
ciel, aux éclats de diamant
Nous montre le
chemin, et nous parle d'espérance.
Il pleut de fins
pétales, de tes blanches pivoines,
Sur ce nuage divin, où
nos amours s’enflamment.
Ce parterre,
embaumé, des plus belles senteurs,
Trouble nos esprits,
sublimant nos ardeurs.
Notre amour en
fusion, nos âmes en tempête,
Nous nous envolons, à
la cime de notre quête...
Des nuages à la mer,
sur un radeau de fortune,
Nous voguons
ensemble, sur l'île de nos dunes,
Là où nos rêves
s'endimanchent de pastel,
Où nos envies, nos
baisers, nos tendres ritournelles,
Se construisent en
dehors des barrières du réel.
La brume sur l'eau
se pose en coussin,
Plus un bruit, plus
un souffle, l’univers du serein.
Nous sommes l’un et
l’autre immobiles, à l’affût,
De ce rêve en
vadrouille, voguant à notre insu…
Messagère des rêves
Messagère d'amour,
aux douceurs vagabondes,
La brume se lève, en
un tour de magie.
Le soleil nous
éclaire, la nature reprend vie.
Sur ton visage de
Reine, où la lumière se pose
Où la clarté révèle,
ce que nos êtres exposent
Je peints des
"je t'aime", que ton coeur vendange,
Ce vin doux et ambré,
qu’on appelle vin des anges.
Comme un poème
d'ivoire, dans un écrin nacré,
Comme les mots de cristal,
aux lumières de reflet,
Aux étincelles d'or,
aux bordures d'argent,
Tu es là, si belle,
sur ce radeau dérivant.
Des chants de
sirène, au loin se font entendre,
Annonçant la
naissance d'un jour neuf, un bing bang.
Ces charmeuses
enchantées, aux aubades grisantes,
Nous enivrent l'esprit,
symphonie déferlante...
Tendrement, je prends
ta main, sur ta bouche, un baiser,
Et nous nous contemplons,
amoureux et grisés,
Par cette intensité,
cet univers de l'instant,
Nous nous rapprochons,
l'un et l'autre, doucement.
Le ciel se fait si
bleu, jusqu'à l'horizon.
Les mouettes tournoient,
en sifflant nos chansons,
Tu étincelles, telle
une étoile, une déesse,
Faisant vibrer, mon
âme, jusqu'à l'ivresse...
La lumière, s'allonge
sur cette mer de pastel,
Et ivre, je reste à
tes côtés, ma belle.
Ivre de toi, de tes
mots, de tes merveilles,
Ivre de toi, de tes
mots, de tes merveilles...
L’île de nos rêves
Nous distinguons à
peine, ce tout petit bout d’île,
Un souffle de
liberté, nous rafraîchit le visage,
Poussant ce drôle de
radeau, vers l'île de nos adages.
Nous voilà errant
sur cette plage dorée
Tous deux, main dans
la main, ta tête là posée,
Sur mon épaule
docile, accueillant tes baisers,
Quelques vagues
océanes, se brisent sur les rochers,
Nous voici sur cette
île, tous les deux, isolés...
Avec pour tout
bagage, notre amour infini,
Notre folle passion,
nos désirs, nos folies.
L'envie d'être à
nous, et rien qu'à nous, l'un et l'autre,
L'envie de croquer
nos fruits, de partir en maraude,
De crier notre
amour, au ciel, au soleil, aux étoiles,
De plonger dans les
vagues, aux écumes de l'espoir,
Et que la lune nous
éclaire, dans nos nuits de l'étreinte,
Le monde est à nous,
nous n'avons plus de crainte.
Tu ramasses un vieux
bois sur cette plage de beauté,
Et tu dessines nos
prénoms sur le sable mouillé:
Nous valsons nos
"je t'aime", nos pieds nus sur la grève,
Nous courons dans
les vagues, le bonheur nous transporte
Nous rions, nous
crions, nous sublimons nos rêves,
Et, la mer est petite,
devant nos âmes amantes,
Et, le ciel, nous
couvre de son manteau bleuté,
Le soleil nous suit,
sa chaleur exaltante,
Nous pousse dans les
flots, nous en sortons trempés,
Mais heureux de
pouvoir enfin, nous aimer…
Heureux de
s’embrasser, comme une éternité…
Epilogue…
Des passions en
voyage de doux cœurs éloignés,
Combien de blessures
s’endorment, leurs âmes asséchées.
Par Amour, ils
attendent un signe, une parole, un baiser,
Et le temps qui
s’étire, qui s'allonge d'éternel,
D'infiniment long,
d'infiniment cruel
Et cette môme qu’on
aimerait, avoir à ses côtés,
Celle qu’on aimerait
choyer, qu'on aimerait embrasser
Celle, au regard de
jade, à la voix de cristal,
Cette fée est si
loin, et si proche de mon âme,
Si proche de mes
pensées, de mes rêves en projet,
De nos tendres
baisers, de nos tendres soirées.
Des interdits du
néant, où l'amour est linceul.
Dans les tombeaux du
pouvoir, où la mort squatte,
L'amour agonise,
blessé à l'arme froide.
Je déclare à
l’amour, nos milliers de baisers,
Qu’ils fassent
fondre la glace de ces cœurs endormis,
Qui vous pointent la
baïonnette, sur votre poitrine,
Avec un arrière goût
d’arsenic, du mépris
Parce que la morale
a des airs despotiques.
A la corde des
pendus, de la plume de Villon.
Je clouerai nos mots
d’amour, sur la porte des églises,
Sur le front de ces
gens qui font leurs vocalises,
Dans les bas-fond
glacé, de leur triste impasse,
Où le noir se
couche, dans le lit de leur crevasse.
Le pouvoir dans la
tête, ils ne dominent rien… rien… rien…
L'amour, c'est plus
fort, que les hurlements des chiens!
Pas une phrase, pas
un mot, rien, un vent rugissant,
Où le silence
s'égosille, sur les boulevards du néant!
Un vide de l’esprit,
où la tourmente se glisse,
Et, les plus belles
histoires, supportent leur milice.
Et lancent leurs
hallebardes, aux visages des amants.
L'amour pleure sur
les trottoirs de tes baisers,
Ses larmes coulent
sur des chemins escarpés...
Et, pendant ce temps
là, nous, nous aimons, unis,
Éperdument forts dans
le lit pur de la poésie.
Et pendant ce temps
des êtres s’aiment aux bords de l’abîme,
Le cœur dans les
étoiles, et les pieds dans le sublime,
Ils transforment le
plomb en or, la haine en Amour,
La laideur en
beauté, l'éphémère en toujours,
Et si le noir ici porte
la lumière, c'est que leur nid
Flambe aux chaleurs
de leur passion, de leur folie !
Elle vous parle au
cœur, elle vous tend le bras,
Elle vous étrangle
de frissons, de troublantes fièvres,
Corps contre corps,
peau contre peau, lèvres contre lèvres,
Ses tendres baisers
planent sur l’horizon de l’essentiel
Où les torrents
rugissent d’écumes fusionnelles
Où le temps et
l’espace, passent aux oubliettes,
Dans les cachots
morbides, de la parenthèse.
Et le rêve la rencontre
sur les draps de l’utopie
Pour qu’elles se
réchauffent, de leur propre énergie
Aux voyages du
céleste, elles moissonnent les étoiles,
En capture la
lumière, et vous l’offre pour que dalle !...
nous profitons de nous, sans faire une seule
trêve.
Toi, moi…
Le radeau s’en est allé, sauver d’autres
amours rejetés…
Quand le soir vient, sur la plage aux
palmiers,
Juste devant la lune, ronde et lumineuse,
nous nous embrassons,
Heureux et fiers de nous aimer…
FIN
Texte et musique: Robert Nicollet.