J’te parle tout bas, je suis
près de toi,
Mais tu ne m’entends pas.
Je te murmure, tu me
censures,
Jusqu’à l’usure,
Tu ne dis plus rien, plus de
câlin,
Au petit matin
Y’a d’la routine, sur nos
tartines
Qui dégouline.
Et le temps nous endort,
Comment s’aimer encore ?
Un café crème, sans un
« je t’aime »
Et la vie nous enchaîne,
C’est une prison, sans grand
frisson,
Un vrai piège à con.
Et, tu t’en vas, puis, je
m’en vais,
Sans un petit secret,
Sans « A ce soir,
travaille bien,
N’oublies pas d’acheter le
pain »
Si le temps nous dévore,
Comment s’aimer encore ?
Il pleut dehors, l’amour
s’endort,
Aux quatre coins d’nos corps,
C’est un désert, de sables,
de pierres,
Sans dunes et sans lumières,
Il y a que le silence, le
souffle du vent
Qui pillent nos sentiments.
Et, tu es là, ou bien
ailleurs,
Tu n’es qu’un rêve, ou bien
un leurre
Si le temps nous dévore,
Pourquoi s’aimer
encore ?
J’suis au bistrot, après
l’boulot
A boire des apéros,
Puis, te voilà, juste devant
moi,
Une petite larme au bleu de
toi.
Viens dans mes bras,
embrasses-moi,
Parlons de toi et moi
Dis-moi le jour, dis moi la
nuit,
Faisons l’amour, faisons la
vie,
Et si l’temps nous dévore,
Aimons nous donc plus fort
Et si l’temps nous dévore,
Aimons nous donc plus fort
Aimons nous donc plus fort
Paroles et musique
Robert Nicollet
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