Remonter
la rivière, jusqu’aux creux de tes reins
Broder
des arcs en ciel, sur le bord de tes seins,
Aimer,
sur tes chansons, y déposer mes mains,
Enlever
les nuages, pour t’éclairer sans fin.
Réanimer
le feu, des étoiles lactées,
Versant
dans nos deux cieux, la grande ours endiablée,
Vénus
dévêtue, d’un manteau de caresses,
Où
l’infiniment nu, s’habille d’allégresse.
Déposer
sur ta peau, la langue de Molière,
Accorder
chaque mot, aux valses de tes prières
Aux
violons voluptueux des flammes de tempête,
Afficher
nos soupirs, aux rondeurs d’la planète.
Des
hurlements de lune, dans ton corps étendu,
Couvert
d’un drap, nouée, protégeant ta vertu
Et
toi qui l’abandonne, comme une sublime mue,
Accueillant
dans l’éclair, mes rêves éperdus.
Sensuelles
violences aux plaisirs alambic,
Majestueuse
danse, au coucher des tropiques
Sur
tes jambes faufilent, les vignes du soleil,
Libération
exquise, du vin rouge de la treille.
Mes
bras qui te rassurent, du plaisir enfanté,
Tes
ongles en majuscule, dans ma peau en suée
Ton
corps qui me demande, ta bouche qui m’aspire,
Et
mes lèvres accrochées, au miel de tes désirs.
Au-dessus
des cirrus, s’envolent nos deux âmes,
Et,
dans un bleu limpide, s’affinent nos deux lames,
Livrant à l’univers, des mots, des cris, ds larmes
Formant
en un écho, l’ivresse qui nous désarme.
Nos
deux souffles s’allongent, en pleine révolution,
Un
calme endimanché, un silence en fusion,
Nos
corps tout apaisés, allongés, détendus,
Et
nos regards complices, juste émergeant des nues.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
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