Festival d'Avignon 98 à "Espaces perspectives"
Elle rêvait de retourner dans pays,
De revoir ses frères et ses amis.
Elle avait longtemps chercher ses
racines,
Qu'elle avait perdu en venant ici,
Qu'elle avait perdu en venant ici.
Elle avait trouvé un drôle de boulot,
Elle travaillait la nuit dans un
bistrot,
Où venaient des dizaines de matchos,
Boire des rêves et se croire des héros,
Boire des rêves et se croire des héros.
Elle a renoncé aux emblèmes de sa
culture,
Aux oasis, aux mosquées et aux
voilures.
Elle a tout quitté pour vivre avec toi,
Toi société, qui la rejette à chaque
fois,
Toi société, qui la rejette à chaque
fois.
Et dans ses yeux flottent les vagues de
la mer,
Sur son visage le sable du désert.
Et sa peau fine, tapisse sa figure,
De traits parfaits, comme ceux de
l'azur,
De traits parfaits, comme ceux de
l'azur,
Sa voix brode des mots de tous les
jours
De la dentelle, jusqu'aux versets
d'Amour.
Et quand elle chante, rêve le
troubadour,
Il ne reste plus qu'une princesse, en
haut d'une tour.
Il ne reste plus qu'une princesse, en
haut d'une tour.
Si je t'écris ces quelques mots, dans
cette chanson,
C'est pour te dire que j'comprends ta
déception.
Qu'un mot de toi, et j't'emmène dans
ton pays,
Un mots de toi, et je réapprends la
vie.
Un mots de toi, et je réapprends la
vie.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
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