Je dépose ces quelques roses,
Sur ton lit de marbre gris,
En ce jour, où tu te reposes,
Dans les bras d’une autre amie.
Ici, toutes les nuits sont
blanches,
Ici, les jours ne sont que
nuits,
Mon arbre a perdu ses branches
Pour résister à l’infini,
l’infini…
Ton ombre est là, en guise
d’amour,
Elle me suit au pas, un peu
chaque jour,
Souvent, je me retourne, je
perçois ta présence,
J’entends ta voix, ton rire, tu
es là dans l’absence…
Et, tu ne me dis rien, jamais
tu ne me réponds,
Le ciel s’est endormi…
recouvrant nos passions
Quand de noires paroles,
tiédissent mes soleils,
Emportant poésie et cieux
artificiels
Quand le miroir spleené au
mirage de tes yeux,
Envahit mon âme de vertiges
délicieux.
Quand les mots sont vidés,
quand l’horizon s’ennuie,
Livrant de froids matins plus
sombres que mes nuits.
Quand le flou m’enivre, aux
absinthes subtiles,
Quand le flacon se brise, que
la mer se retire,
Quand il ne reste rien, et
que rien, c’est encore trop,
Quand l’abîme est refuge,
mais qu’il est bien trop haut.
Alors, je me souviens,
j’écris ton nom
Ma douce amie, ma belle
passion…
Dans la brume insoumise, d’un
aurore incertain,
Où l’infini se grise, où la
lumière s’éteint,
Un parfum exquis, aux
senteurs troublantes
Submerge mon esprit, de
folles pensées me hantent.
Et le silence se couche sur
des musiques froissées
Ici, le vent ne souffle plus,
qu’aux tempêtes déchirées.
Sur des nuages houleux, aux
allures de comète,
Où le chant des étoiles,
s’habille de paillettes,
Où la lune endormie dans
l’ébène absolu,
S’est perdue dans le pire,
ton doux sourire n’est plus.
Alors, je me souviens,
j’écris ton nom
Ma douce amie, ma belle
passion…
Dans le silence morne, où le
néant s’installe,
Où l’écho se fissure et
reprend sa cavale.
Où la fuite vacille, entre
maintes crevasses,
Une nymphe dévêtue, dévoile
ses audaces.
Elle me charme, me rend fou,
puis m’emmène et m’enlace,
Sur mes lèvres endormies,
elle est là, elle m’embrasse.
Et son corps enflammé aux
envies cannibales
Me pousse à m’en aller, vers
un adieu fatal.
Est-ce un rêve, illusion ou
ultime précipice,
Est-ce donc ainsi, que le
temps se grise ?
Alors, je me souviens, j’écris ton nom
Ma douce amie, ma belle
passion…
Elle couche sur mon lit,
d’étrangetés exquises.
Que leurs formes invincibles,
me caressent puis me brisent,
Faut-il partir un jour,
est-ce bien là la devise ?
Mais à quoi bon rester, quand
la vie me déchire ?
Au bord de tes yeux,
naviguait un pêcheur,
Sa barque était si frêle,
naufragé du bonheur.
Faut-il partir un jour, vers
un autre demain ?
Faut-il partir un jour, vers
un autre destin ?
J’ai tant besoin de toi, tant
besoin de t’aimer
D’entendre tes mots d’amour,
de t’entendre respirer
Alors, je me souviens,
j’écris ton nom
Ma douce amie, ma belle
passion…
Je dépose ces quelques roses,
Sur ton lit de marbre gris,
En ce jour, où tu te reposes,
Dans les bras d’une autre
amie.
Ici, toutes les nuits sont
blanches,
Ici, les jours ne sont que
nuits,
Mon arbre a perdu ses
branches
Pour résister à l’infini.
Ton ombre est là, en guise
d’amour,
Elle me suit au pas, un peu
chaque jour,
Souvent, je me retourne, je
perçois ta présence,
J’entends ta voix, ton rire,
tu es là dans l’absence..
Mais tu restes prés de moi,
et je reprends mon chemin,
Celui qui est là, juste au
bout de tes mains…
Celui qui est là, juste au
bout de tes mains…
Texte et musique: Robert Nicollet.
Bravo pour ce beau poème en musique.
RépondreSupprimerMerci Annie de ce commentaire, passez une excellente fin de soirée, amitiés, Robert.
SupprimerJm beaucoup
RépondreSupprimermessage de daniella
Merci beaucoup Daniella, bisous, et à bien vite...
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