mardi 13 octobre 2015

Prélude à l'Amour

Prélude à l'Amour

Un texte intimiste, une musique qui le porte. J'ai trouvé une guitare électrique ( année 1980 
dans un vide grenier, je l'ai restauré. c'est elle qui est enregistrée dans ce morceau. Elle sonne comme une jeune!




Sur les étoiles lactées de ton corps embrumé
Sur les planètes de ta peau, si finement sculptée,
Au cœur de ton âme, au pic de ton souffle
Sur le bord de tes lèvres, aux baisers en maroufle.
Sur tes épaules endormies sur mon ventre assoupi,
Le temps s’est enfui, nous laissant l’infini.
Sur l’espace sans heure, confondu dans la nuit,
Sur nos longues caresses, sur nos deux corps meurtris.

Sur le doux cuir ciselé de tes formes chéries,
Couchées de soie blanchie, de lumières amies.
Sur tes épaules arrondies, dans le creux de ton lit,
Jusqu'à plus de nos souffles, je blanchirai tes nuits.
Sous tes longs cheveux blonds, ta nuque blanche offerte
Aux voyages endiablés, de mes lèvres entrouvertes.
Promenant sur ta peau, mes douceurs cannibales,
Serpentant sur ton dos, tes parures dorsales.

Sur les îles de ton torse, aux pointes nourricières,
Comme un récif dressé sur une mer en soupir,
Des vagues déferlantes aux écumes éphémères
Lissent mes tendresses de douceurs cachemires.
Épanouies rondeurs aux lunes magnifiques,
Attirant mes envies dans le creux de mes mains,
Enserrant tes splendeurs, de touchers magnétiques,
Voluptueux, ondulants, au charme vénusien.

Éternel corps à corps, somptueux cris de lumière
A l'écho fantastique, aux bouquets en éclair,
Ô sublime chaleur, de nous deux en un
Ô admirables cœurs, battant pour ne faire qu'un.
Et moi qui te réclame, et toi qui t'abandonne,
Et nous en plénitude, aux plaisirs qui nous sonnent
Dieu la belle escale, aux plages de nos rêves
Apothéose sublime sur le sable de la grève.

Enivrant breuvage et subtile harmonie,
Que celui de l'amour, élixir de nos vies,
Quand le vent a cessé, quand l'esprit est soleil,
Quand nos âmes météores chantent nos merveilles,
Qu'ils explosent de joies aux yeux de l'immortel,
Au sommet le plus haut, où l'infini se mêle,
Où tout nos cris d' amour, s'envolent au septième ciel
Là, au dessus de tout, parés de blanches ailes.

La marée nous éclaire, et la mer se retire,
Laissant les quelques vagues, à leurs derniers désirs,
Prés de moi, elle s'endort, apaisée et tranquille,
Blottie, abandonnée, à cet instant fragile...

Blottie, abandonnée, à cet instant fragile...

Texte et musique: Robert Nicollet.
Guitare solo: Robert Nicollet.

6 commentaires:

  1. On se laisse charmer au son des ondes charnelles et cosmiques

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    1. Merci de votre commentaire... un poème d'amour de temps en temps... ça fait rêver... Bonne soirée et merci de votre passage... amicalement, Robert.

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  2. C'est extraordinaire, c'est fascinant

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    1. Robert Nicollet2 août 2022 à 16:12

      Merci, passez une excellente fin de journée, amitiés, Robert.

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  3. Très joli sur fond musical bercé par les douces ondes de votre voix habillées du rêve de ce qui me semble votre voie!!! Gratitude Robert!!! CHRYS

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  4. Merci de ce joli commentaire, Chris, passez une agréable fin de soirée sous les étoiles de la nuit... Amicalement, Robert.

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