C’était un vétéran de la fausse monnaie, Un roi de la mistoufle, de la pièce et du billet, C’était un magicien pas moins faux que les plus vrais Un gars qui sur le flouze, en disait moins qu’il en sait. Il vivait chez une femme, qu’il troquait très souvent Pour celles du macadam, filles à lover l’argent, Il buvait sans limite, cul sec, du rouge au blanc, Dans le bar à Judith, près du quartier Saint Jean. Méfiez-vous du bonhomme, c’est un drôle de guignol, Roublard et sans vergogne, la bouille d’un branquignol. Il s’inscrivait en faux, créateur de mensonges Il ralait en trois mots, ensuit’il passait l’éponge. Ce voleur peu galant, emprunteur de jupons, Traînait des nuits durant, dans des bordels à cons. Il plantait ses copines, leur posait des lapins « Sur l’trottoir, elles tapinent, c’est toujours mieux que rien ! » Pornographe d’la fausse note, humberger du discours, Il excellait au rote, mais pétait bien trop court ! Méfiez-vous du bonhomme, c’est un drôle de guignol, Roublard et sans vergogne, la bouille d’un branquignol. Un faux air de gentil, déguisait son visage, Arnaqueur sous l’habit, et croqueur de grands sages, -« Méfiez-vous du bonhomme, il a l’art d'un faussaire, Pas plus haut que trois pommes, plus faux qu’il n’en a l’air » ! C’est ce que racontait, les victimes du faussaire, Avant que cet été, on ne le retrouve à terre, Mort à coup de couteau, sous une nuit de pleine lune, Le regard dans le faux, l’air de dire : « sans rancune! ». Méfiez-vous du bonhomme, c’est un drôle de guignol, Roublard et sans vergogne, la bouille d’un branquignol. Méfiez-vous des faussaires, de ces drôles de bonhomme, Roublards et sans vergogne, la bouille de branquignol. Paroles et musique: Robert Nicollet.
Prélude à l'Amour Un texte intimiste, une musique qui le porte. J'ai trouvé une guitare électrique ( année 1980 ) dans un vide grenier, je l'ai restauré. c'est elle qui est enregistrée dans ce morceau. Elle sonne comme une jeune!
Sur les étoiles lactées de
ton corps embrumé
Sur les planètes de ta peau,
si finement sculptée,
Au cœur de ton âme, au pic de
ton souffle
Sur le bord de tes lèvres,
aux baisers en maroufle.
Sur tes épaules endormies sur
mon ventre assoupi,
Le temps s’est enfui, nous
laissant l’infini.
Sur l’espace sans heure,
confondu dans la nuit,
Sur nos longues caresses, sur
nos deux corps meurtris.
Sur le doux cuir ciselé de
tes formes chéries,
Couchées de soie blanchie, de
lumières amies.
Sur tes épaules arrondies, dans
le creux de ton lit,
Jusqu'à plus de nos souffles,
je blanchirai tes nuits.
Sous tes longs cheveux
blonds, ta nuque blanche offerte
Aux voyages endiablés, de mes
lèvres entrouvertes.
Promenant sur ta peau, mes
douceurs cannibales,
Serpentant sur ton dos, tes
parures dorsales.
Sur les îles de ton torse,
aux pointes nourricières,
Comme un récif dressé sur une
mer en soupir,
Des vagues déferlantes aux
écumes éphémères
Lissent mes tendresses de
douceurs cachemires.
Épanouies rondeurs aux lunes
magnifiques,
Attirant mes envies dans le
creux de mes mains,
Enserrant tes splendeurs, de
touchers magnétiques,
Voluptueux, ondulants, au
charme vénusien.
Éternel corps à corps,
somptueux cris de lumière
A l'écho fantastique, aux
bouquets en éclair,
Ô sublime chaleur, de nous
deux en un
Ô admirables cœurs, battant
pour ne faire qu'un.
Et moi qui te réclame, et toi
qui t'abandonne,
Et nous en plénitude, aux
plaisirs qui nous sonnent
Dieu la belle escale, aux
plages de nos rêves
Apothéose sublime sur le
sable de la grève.
Enivrant breuvage et subtile
harmonie,
Que celui de l'amour, élixir
de nos vies,
Quand le vent a cessé, quand
l'esprit est soleil,
Quand nos âmes météores
chantent nos merveilles,
Qu'ils explosent de joies aux
yeux de l'immortel,
Au sommet le plus haut, où
l'infini se mêle,
Où tout nos cris d' amour,
s'envolent au septième ciel
Là, au dessus de tout, parés
de blanches ailes.
La marée nous éclaire, et la
mer se retire,
Laissant les quelques vagues,
à leurs derniers désirs,
Prés de moi, elle s'endort, apaisée
et tranquille,