mardi 26 décembre 2023

Un soir à Paris... Vitriol'blues





VITRIOL'BLUES.

Ils enchaînent les poètes, aux durs maillons rouillés
Des chaînes des prisons, qu’ils ont prostituées;
Leurs barreaux de la honte te gardent prisonnier,
Entre ces quatre murs, tes mots, ils ont tués.
Ils ont brûlé tes vers, poètes ou écrivains.
Tes belles idées se crèvent, comme une peau de chagrin.
La liberté se meurt, ses larmes sont de tristesse.
Sur le lit de la peur, c’est de l’amour qu’on blesse.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils construisent leur monde, sur leur intolérance,
Et leurs discours inondent, les trottoirs de vengeance.
Ils baladent leur dégoût, les armes en porte voix
Sur des êtres à genoux, couverts de désarroi.
Ils disent que certains ont la peau qui dérange,
Qu’à la couleur du teint, on sait de quoi est l’ange
Ils savent fragiliser, les mots de la misère,
Ces gens venus d’ailleurs, qui traînent leur galère.
La liberté est en danger
La liberté est bafouée.
 
Ils te crachent à la gueule, sur ta fragilité,
Un funeste linceul, empli de cruauté
Et, si l’on chante encore, derrière les coups de feu,
C’est que leurs armes ont tort, et nos mots merveilleux.
Amis poètes rêvent, s’ouvrir les prisons,
Amis poètes, rêvent, dans les rues les chansons,

Cette nuit de clair de lune, où les étoiles se couvrent,

Des mots de liberté, qu’en rêvant on retrouve,

Des mots de liberté, qu’on aimerait retrouver.
Paroles et musique : Robert Nicollet.

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