Je
t’imagine, toi, dans le nord,
Là-bas
au froid, toi que j’adore,
Je
t’imagine, ton doux visage,
Aux
yeux si verts, que j’fais naufrage.
Dans
mon radeau, je rame d’amour,
Je
perds mes gammes, je perds toujours
Je
t’attends là, comme chaque jour,
Fou
de tes mots, folie qui saoule
Tu
m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu
me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu
t’enfuis…
Je
reste là, seul dans l’oubli,
Je
reste là, au bord de tes lunes,
Jusqu’au
soir, de mes envies,
Lorsque
la nuit, m’enivre et m’embrume.
Dans
le noir de tes silences,
J’entends
le vent, j’entends l’absence,
J’entends
le cri, d’la solitude,
Elle
m’accompagne, comme l’habitude.
Tu
m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu
me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu
t’enfuis…
Alors,
je rêve, de tes mots bleus,
Que
j’emportais dans mes bagages
Bien
plus brûlant qu’un ciel en feu,
Tu
me chavirais, mon cœur en cage.
Je
rêve encore, de nos poèmes,
De
ton parfum, de nos je t’aime,
Je
rêve encore, si fort d’ivresse,
Que
j’en boirai, chaque caresse,
Tu
m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies,
Tu
me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu
t’enfuis…
Alors
je guette, le moindre geste,
Le
moindre mot, le moindre reste,
Je
n’veux rien perdre, je garde tout,
Même
les coups durs, les moments fous,
Et,
je t’attends là, ma belle furtive
De
blanches pivoines sur notre sentier
Elles
ont le parfum de nos rives
Elles
ont la sève de nos étés…
Tu m'écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m'oublies,
Je
te dis combien je t’aime, combien tu me manques et puis, tu
t’enfuis…
Le parallèle à ma vie actuelle. Merci Robert.
RépondreSupprimerJe pense que nous traversons les mêmes difficultés, passe une bonne fin de journée, amitiés, Robert.
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