samedi 20 mai 2023

Je marchais au hasard


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Je marchais au hasard,
Dans cette petite rue,
Tu sortais de ce bar,
Et, je t’ai reconnu.
Je marchais par hasard,
Mais le hasard, c’est quoi ?
Quand, il est bien trop tard,
D’aimer une dernière fois.
Je marchais comme chaque soir,
Dans cette petite rue,
La nuit se faisait noire,
La lune s’était perdue
Les yeux dans mes tiroirs,
Fermés pour imprévus
J’errai comme un espoir,
Qui lui, n’y croyait plus.
Dans cette rue du hasard,
Au bout de l’inconnu,
Cette lueur, un espoir,
Et, toi que j’ai revue
Tes yeux verts en Paname
Ton sourire ingénu.
Et, la nuit qui s’efface,
Et, le jour qui ne vient plus.
Je marchais au hasard,
D’une ville presque nue,
Quand il se fait très tard,
Que le temps ne compte plus.
T’étais là sur le trottoir,
Et, moi, en garde à vue,
T’étais là, comme un espoir
Dans un silence absolu,
Tes cheveux blonds tombaient,
Sur un manteau d’étoiles
Ton visage s’éclairait,
Dans cette nuit noire totale
Nos regards se croisèrent,
Devant ce piano-bar,
Nos sourires s’enlacèrent,
Devant ce lieu du « couche tard »
Je me souviens encore,
De ta voix, de tes mots,
Je me souviens d’abord,
De tes yeux émeraudes,
Tes mains qui dessinaient,
Sur du papier gaufré,
La belle gueule de Ferré
Au crayon gris HB.
T’avais tous les talents,
T’étais riche de bohème,
Et, quand le soir, le vent,
M’envoyait tes poèmes,
J’en buvais chaque vers,
A m’enivrer sans cesse.
Quand l’absinthe se libère
M’étourdissant d’ivresse.
Tu vois, je suis là,
Devant toi, ma superbe,
J’ai rêvé de te voir,
Craignant trop de te perdre,
Mais le soir, se déchire,
La nuit n’a plus l’temps…
Et, mon rêve s’évanouit,
Y’a plus rien, tout fout l’camp.
Je marchais au hasard,
Dans cette petite rue,
Tu sortais de ce bar,
Enfin, je croyais t’avoir vue
Tu me manques tellement,
Chaque jour, chaque nuit,
Tu me manques tout le temps,
Tu me manques à l’infini.
Paroles et musique : Robert Nicollet


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