Elle balance tous ses
chagrins,
Dans les ruelles, de son calepin.
Qu’elle a caché là, au fond d’son
tiroir
Juste en dessous, d’un grand bazar.
Elle s’endort, comme une
enfant,
Qu’aurait chialer plus de
mille ans,
Elle habille sa solitude,
D’un pull-over en laine brune,
Qui a des accrocs au coude
gauche,
Tout déformé et qui est très
moche.
Sur le trottoir, à peine
mouillé,
Elle se promène à espérer,
Elle guette le sourire du
voisin,
Ou de la voisine, ou de leurs
gamins.
Mais ils n’savent pas sa
solitude,
Personne n’se parle, la vie
est dure.
Elle habille sa solitude,
D’un pull-over en laine
brune,
Qui a des accrocs au coude
gauche,
Tout déformé et qui est très
moche.
Dans son patelin, les murs
résonnent,
Du vide d’amour, les âmes frissonnent
Y’a les souvenirs, l’album
photos,
D’la nostalgie, comme seul
cadeau…
Puis il y a l’oubli, le froid
de la nuit,
Elle ne rêve plus, sa vie
c’est qui ?
Elle habille sa solitude,
D’un pull-over en laine
brune,
Qui a des accrocs au coude
gauche,
Tout déformé et qui est très
moche.
Bonsoir Madame, vous êtes
belle,
Votre regard, deux belles
prunelles,
Racontez-moi, un peu d’votre
vie,
Un peu d’l’amour, la poésie
Pour que l’soleil, ne
s’arrête plus,
Juste à votre porte, en bas
d’la rue.
Allez, v’nez, prenez ma main,
On va au square, voir les
gamins,
Manger une crêpe, s’aérer,
Prendre du bon temps, et
rigoler…
Allez, regardez les oiseaux
Ils chantent gai, parce qu’il
fait beau.
Et puis les fleurs sur la
pelouse,
Ont la couleur à soigner
l’blues.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
Merci pour ce moment d'espoir, qui fleure bon Béranger...
RépondreSupprimerMerci Franck, pour ton commentaire, d'y mettre le nom de François Béranger.. est pour moi un honneur... Belle fin de journée à toi, amitiés, Robert.
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