lundi 22 février 2021
vendredi 19 février 2021
Sages regrets
Chanson à la maison...
Ballade extraite du Monologue du Mendiant .
L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Aura les yeux comme des images,
Il chantera comme je le fais,
Des poèmes à nous rendre sages.
Il nous arrêtera le temps,
Pour une escale à la tendresse,
Il nous protégera du vent, pour qu’on ait chaud dans nos ivresses.
Il nous protégera du vent, pour qu’on ait chaud dans nos ivresses.
L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Mettra son cœur dans nos caresses,
Une fillette ou un petit ket,
Un p’tit bout d’choux, aux rondes fesses.
Il nous contera tous les soirs,
Ses rêves et souvent ses cauchemars,
Pour se blottir dans nos bras, et se coucher un peu plus tard.
Pour se blottir dans nos bras, et se coucher un peu plus tard.
Puis, viendra l’âge des conneries,
Des amourettes au bac philo,
Des grandes gueules aux cœurs fragiles,
Des chansons dans les bistrots.
Oh! Bien sûr, tu pleureras,
A ne plus savoir où il en est,
Puis au matin, sans trop y croire, il reviendra comme tu l’as fait.
Puis au matin, sans trop y croire, il reviendra comme tu l’as fait.
Un jour viendra, on s’en ira,
Et, là finira notre histoire,
Les yeux fermés, le cœur sans voix,
Je sais qu’on lui manquera.
Mais la vie, ça ne s’écrit pas,
Plus on la vit, plus elle s’en va.
Mais la vie, ça ne s’écrit pas,
C’est bien dommage, mais c’est comme ça.
L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Ne restera qu’un vieux mirage,
Sûrement pour moi, beaucoup de regrets, à force d’avoir été trop sage.
Sûrement pour moi, beaucoup de regrets, à force d’avoir été trop sage.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
mardi 16 février 2021
Le pull over en laine brune
Elle balance tous ses
chagrins,
Dans les ruelles, de son calepin.
Qu’elle a caché là, au fond d’son
tiroir
Juste en dessous, d’un grand bazar.
Elle s’endort, comme une
enfant,
Qu’aurait chialer plus de
mille ans,
Elle habille sa solitude,
D’un pull-over en laine brune,
Qui a des accrocs au coude
gauche,
Tout déformé et qui est très
moche.
Sur le trottoir, à peine
mouillé,
Elle se promène à espérer,
Elle guette le sourire du
voisin,
Ou de la voisine, ou de leurs
gamins.
Mais ils n’savent pas sa
solitude,
Personne n’se parle, la vie
est dure.
Elle habille sa solitude,
D’un pull-over en laine
brune,
Qui a des accrocs au coude
gauche,
Tout déformé et qui est très
moche.
Dans son patelin, les murs
résonnent,
Du vide d’amour, les âmes frissonnent
Y’a les souvenirs, l’album
photos,
D’la nostalgie, comme seul
cadeau…
Puis il y a l’oubli, le froid
de la nuit,
Elle ne rêve plus, sa vie
c’est qui ?
Elle habille sa solitude,
D’un pull-over en laine
brune,
Qui a des accrocs au coude
gauche,
Tout déformé et qui est très
moche.
Bonsoir Madame, vous êtes
belle,
Votre regard, deux belles
prunelles,
Racontez-moi, un peu d’votre
vie,
Un peu d’l’amour, la poésie
Pour que l’soleil, ne
s’arrête plus,
Juste à votre porte, en bas
d’la rue.
Allez, v’nez, prenez ma main,
On va au square, voir les
gamins,
Manger une crêpe, s’aérer,
Prendre du bon temps, et
rigoler…
Allez, regardez les oiseaux
Ils chantent gai, parce qu’il
fait beau.
Et puis les fleurs sur la
pelouse,
Ont la couleur à soigner
l’blues.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
samedi 13 février 2021
Maître grégoire (en direct à la maison)
Il mouche dans de la fine soie,
Sa conscience de quatre sous,
Le nez plongé dans l’argent roi,
Dans de vulgaires machines à sous.
Sa vie en rouleau de barbelé
De la poussière sur cent dix mètres
Une pompe à fric de chez Cartier
Un alphabet qui paume ses lettres.
Son “ dit ” pouvoir de basse cour,
Aux doux fric - fracs défroqués,
Son coffre fort à faux discours,
Ses belles usines à gros billets.
Il se cache derrière sa justice
Sa vérité qu’il dit unique
Ses tribunaux de droit factice,
Ses sales prisons, et sa critique.
Le sourire en porte-monnaie,
Le torse bombé, le cul serré,
Maître Grégoire rentre chez lui,
Pour s’endormir sur son mépris.
Il porte le masque des idées,
Qu’il conjugue au conditionnel,
Un artifice qu’il fait cramer,
Sur le corps nu d’une demoiselle ;
Cette fille qui trouve sa transhumance,
Dans les bordels, de matadors,
Là où l’oseille a le goût du rance,
Et le bourgeois, l’odeur des morts.
Sa chienne d’histoire qui désespère,
Ses larmes ont mouillé l’avenir,
Ses gouttes de nuit qui s’entremêlent,
Sur des fantasmes frisant le pire.
La tête haute, il fait sa ronde,
Le cœur nostalgique du soir,
A piétiner la toile du monde.
Il est si fort, qu’il ne sait plus voir.
Le sourire en porte-monnaie,
Le torse bombé, le cul serré,
Maître Grégoire rentre chez lui,
Pour s’endormir sur son mépris.
Sa vie, c’est comme un hall de gare,
Avec l’horloge comme point d’usure,
La petite aiguille pour le départ.
Et la plus grande pour la rupture.
Gravé sur marbre, en majuscules,
Son nom, ses titres, et puis plus rien,
Comme un vide en conciliabule,
Le néant qui lui tends la main.
Le sourire en porte manteau,
Le torse creusé, le cul bedeau
Maître Grégoire est enterré
Au cimetière,au cimetière, des oubliés.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
mercredi 10 février 2021
Ballade pour Aline (Printemps de Bourges avec l'agence culturelle de Bourges)
Elle chantait des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Elle écrivait des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur son jeans délavé,
Il y avait toutes ses idées,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Une fois le bac dans le sac,
Elle partit à la Fac,
Ses cours d’économie,
Lui bouffaient toute sa vie,
Puis à minuit et demie,
Elle me rejoignait au lit,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle travaille aux finances,
Service des contredanses
Elle commence à huit heures,
Rentre chez elle à cinq heures,
Puis elle allume la télé,
Et elle va se coucher
C’est ce qu’on t’a enseigné
A l’université.
Mais où est ma copine,
Des « Martin Luther King »,
Des combats passionnés,
Où sont tes grandes idées?
Excuses moi quand même,
Si je t’ai fait de la peine,
A manier les souvenirs,
On se rend compte du pire.
Mais, tu chantais des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Tu écrivais des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur ton jeans délavé,
Il y avait toutes tes idées,
Tu restes une grande copine,
Toi que j’appelle Aline.
Songes sur nuit d’étoiles
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Pour celle qui se reconnaîtra...
J'voulais te dire des p'tits
"je t'aime".
Des p'tits mots doux, des
mots câlins,
De beaux bouquets de mots
"bohème",
Pleins de douceur, au bout
d’mes mains...
J'ai dans mon coeur, de
douces caresses,
Qui s'envolent sur ton dos satin,
Mes mains t’effleurent, mes
doigts ne cessent,
De voyager, au bas de tes
reins.
Un doux soupir, ici
s’échappe,
Dans cette nuit, aux mille
étoiles,
La lune, s'éclaire, enfin se
drape,
Sur nos étreintes, comme un
fin voile.
Je rejoindrai ta voie lactée,
Et j'en boirai ton élixir
A m'étourdir, à m'enivrer,
J'en serais saoul, sur ton
navire.
Lorsque nos bouches ne feront
qu'une,
D’un long baiser, d'éternité
Quand nos corps nus aux creux
des dunes
S’allumeront de doux reflets.
Dans cette blanche nuit céleste,
Je saurais te garder au
chaud,
L’un près de l’autre, toi, ma
déesse
Mon bel amour, peau contre
peau.
Puis, nos regards dans les
étoiles
Et nos deux pieds sur notre
lune...
Nous nous endormirons sans
mal,
Jusqu’à ce que le jour, nous
écume.
Paroles et musique :
Robert Nicollet.
J’aimerai
A celle qui se reconnaîtra dans cette ballade...
J’aimerai voyager,
Dans tes yeux émeraudes,
Lire dans tes pensées,
Et, en faire la maraude.
J’aimerai caresser,
Ta chevelure blonde,
Aux douceurs parfumées,
Qui m’enivre et m’inonde.
J’aimerai te serrer,
Dans mes bras, ma jolie,
Tendrement t’embrasser,
Te murmurer d’envie,
J’aimerai poser là,
Sur tes lèvres, les miennes,
Puis, goûter aux éclats,
Des frissons qui nous
viennent...
J’aimerai, effleurer,
Tes sublimes plages cachées,
Ta silhouette, galbée,
Qui se dresse aux baisers,
Déposer sur ta peau,
Des emblèmes d’amour,
Pour qu’à chaque mot,
Je te réponde toujours…
J’aimerais découvrir
Tes sentiers escarpés
Dans les canyons du désir,
Là, où l’amour est beauté,
Là, où le soleil se lève,
Au goût de tes baisers,
Au magnifique de nos rêves,
De nos belles échappées.
On volera dans le soir,
Sur les mots de Baudelaire,
On allumera nos boulevards
Des poèmes d’Apollinaire,
Et quand le jour s’en ira,
S’habiller de la nuit,
Je t’embrasserai mille fois,
D’un amour infini...
On peindra nos envies
Aux jarretelles de nos cœurs,
On chantera jusqu’aux cris,
Nos éclats de bonheur.
Dans le nid où s’abrite
Notre amour, nos liqueurs,
Rien ne peut nous détruire,
Notre force est ailleurs...
Paroles et musique: Robert
Nicollet.
jeudi 4 février 2021
Epilogue ( du Monologue du mendiant )
Pour les téléphones portables, cliquez sur ce lien
On me dit margoulin, ou croque mort du plaisir,
Un souillon de basses mains, qui met son mal en soupir.
On me dit bien trop bas, pour regarder en l’air,
Ma tête dans le désarroi, et ma vie aux enchères.
Il y a trop de duperie, dans vos discours infirmes
Bien trop d’hypocrisie, overdose d’égoïsme !
Je jette vos idées aux portails de l’enfer,
Qu’elles y meurent brûlées, envolées en poussière !
Je lance des mots vertiges, des mots forts et lucides,
Des mots de haute voltige, aux bourgeois insipides.
Je gerbe des mots varices, et je défend l’amour,
Protéger des supplices, le monde qui l’entoure.
Je rêve des mots en rose, aux pensées délicates,
Des belles roses écloses, aux couleurs écarlates.
Pour toi, Elinda, et notre belle histoire.
Mais combien faudra-t-il, de poèmes rebelles
Pour sauver notre île, nos rêves et nos soleils ?
Combien de blessures, combien de souffrance
Combien de moments durs, vécus dans le silence ?
Combien de mains tendues, combien de doux sourires,
Combien d’éclats de rires, de moments de plaisirs ?
Oh! Qu’j’aimerais écrire, Oh! Qu’j’aimerais chanter,
Des voyelles arrosées de consonnes libérées .
Des ballades d’Amour, nappés de sucre d’orge,
Aux couleurs de pourpre et si douces à la gorge,
Des mélodies qui offrent, leur cœur et leur folie,
Blotties en une strophe, dans le bouquin de la vie.
Pour toi, Elinda, et notre belle histoire.
Enfin, mots après mots, puis ligne après ligne,
Que je peigne au pinceau, le plus beau des insignes.
Des fleurs aux mille pétales, pour toi, belle Elinda,
Des couronnes royales, joyau aux mille éclats ;
Puis, garder en mémoire, parce que l’on oublie pas,
Ces chemins de l’espoir, qui nous ont conduit là,
Malgré tous ces regards, ces pressions vers le bas.
Malgré ce monde noir, qui n’en finissait pas.
Pour toi, Elinda, et notre belle histoire.
Souviens-toi.
Rappelles-toi la rue, la pluie sur le trottoir,
Le vent, les engelures, le gel quand vient le soir.
Rappelles-toi les nuits, aux tristes solitudes,
La faim pour seule amie, sa présence qui te brûle.
Y’a pas sur ton visage, dans tes yeux, sur tes lèvres,
De plus brillant message, de tendresse et de rêve.
Regardes, tu es plus riche, que tous ces mots d’avoir,
Ces mots, ces mots fétiches, ces maudits mots caviar!
Cet acide dans le sang, qui te rongeait les veines,
C’est le regard blessant, de l’orgueil, de la haine.
Chaque matin, elle te croisait, dans son jardin d’misère,
Déguisée, en bourgeoise, prétentieuse et sévère.
Elle te regardait d’en haut, elle, debout, elle marchait,
Par terre, t’était de trop, alors elle te narguait.
Et là-bas sur ton île, entourée du néant.
Quelques gestes fragiles, le regard d’un enfant.
Seule devant l’absence, devant l’imperturbable,
Devant l’inexistence, devant cet incroyable,
Tu étais belle, mystérieuse, mais au combien si frêle,
Comme une pierre précieuse, dans un écrin rebelle.
Un superbe soleil, dans un monde en tempête,
Un ilôt de merveilles, dans une mer inerte.
Souviens-toi Elinda, souviens-toi
Et tu penses à l’amour, à nos rêves exhaussés,
Au futur du toujours, aux années en projet.
Je te déclare l’Amour sur un lit de drap rouge,
A nos nuits de plein jours, aux folies qui nous bougent.»
Elinda, pour toi et notre belle histoire.
Souviens-toi Elinda, souviens-toi…
Paroles et musique: Robert Nicollet.
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