mardi 6 mars 2018

Le vol des corbeaux









Quand le matin se lève,
Sur la terre de Syrie
Quand le matin s’éclaire
Sous les ruines endormies
Quand la nuit s’achève
Et que le monde se déchire,
Que même une trêve,
On ne sait pas la suivre.
J’entends le vol des corbeaux,
Déchirer l’horizon,
J’entends les bombes, les canons
J’entends la terreur qui gronde,

Quand il ne restera rien,
Que des corps de poussière,
Que même les chiens,
Seront victimes de ta guerre.
Quand le silence de l’enfer
Hurlera au néant
Qu’il n’y aura que des pierres
Pour seul testament
Entendras-tu ta conscience,
Roder au bord de ces ruines
De ton propre pays,
Que tu auras détruit.

Verras-tu un seul jour,
Les larmes de sang
Versées pour toujours,
De tes propres enfants.
Entends-tu donc leurs cris
Ils sont plus forts que tes bombes,
Plus forts que ton mépris,
Que ta haine la plus sombre,
J’entends toujours tes corbeaux,
Déchirer l’horizon,
J’entends toujours les bombes,
Et la terreur qui gronde,


Paroles et musique : Robert Nicollet

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