Quand le matin se lève,
Sur la terre de Syrie
Quand le matin s’éclaire
Sous les ruines endormies
Quand la nuit s’achève
Et que le monde se déchire,
Que même une trêve,
On ne sait pas la suivre.
J’entends le vol des
corbeaux,
Déchirer l’horizon,
J’entends les bombes, les
canons
J’entends la terreur qui
gronde,
Quand il ne restera rien,
Que des corps de poussière,
Que même les chiens,
Seront victimes de ta guerre.
Quand le silence de l’enfer
Hurlera au néant
Qu’il n’y aura que des pierres
Pour seul testament
Entendras-tu ta conscience,
Roder au bord de ces ruines
De ton propre pays,
Que tu auras détruit.
Verras-tu un seul jour,
Les larmes de sang
Versées pour toujours,
De tes propres enfants.
Entends-tu donc leurs cris
Ils sont plus forts que tes
bombes,
Plus forts que ton mépris,
Que ta haine la plus sombre,
J’entends toujours tes
corbeaux,
Déchirer l’horizon,
J’entends toujours les
bombes,
Et la terreur qui gronde,
Paroles et musique : Robert Nicollet
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