mercredi 20 décembre 2017

Délires chansonniers








Sur mon nuage, dans ma lorgnette,
Je regarde le monde bouger,
Je m’amuse dans ma cachette,
A espionner, à rigoler.

Il y a de drôles de bêtes,
En costume gris et cravates
Qui profitent et qui s’entêtent,
A nous raconter des salades.

Ils récitent de beaux discours,
Des mots qui flattent, des mots qui brillent,
Des maudites chasses à cour,
Où le gibier est bien facile.

Armés de leur beau fusil,
Ils peuvent tirer sur tout c’qui bouge,
Comme la cible est très fragile,
A chaque fois, ils savent faire mouche.

Quand leur proie est morte à terre
Ils lâchent leurs plus féroces chiens,
Quand les nantis nous font la guerre
Les plus fragiles n’ont plus d’copains.

Ils boufferont de l’huile de palme,
Ça sera plus académique,
Pourquoi donc verser des larmes,
Sur des profits gastronomiques,

Puis nous mettrons du glyphosate
Dans leurs légumes, dans leur persil,
Dans leurs patates, dans leurs tomates
Puis dans notre drôle de République.

Et dans notre drôle de République,
Pour qu’le chiendent ne repousse pas
Ces  mauvaises herbes, dites politiques.
Qu’on n’les retrouve plus dans nos pattes
Qu’on n’les retrouve plus dans nos pattes

Dans nos pâtes ?

Paroles et musique: Robert Nicollet.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire