Sur mon
nuage, dans ma lorgnette,
Je regarde
le monde bouger,
Je m’amuse
dans ma cachette,
A
espionner, à rigoler.
Il y a de
drôles de bêtes,
En costume
gris et cravates
Qui
profitent et qui s’entêtent,
A nous
raconter des salades.
Ils
récitent de beaux discours,
Des mots
qui flattent, des mots qui brillent,
Des
maudites chasses à cour,
Où le
gibier est bien facile.
Armés de
leur beau fusil,
Ils peuvent
tirer sur tout c’qui bouge,
Comme la
cible est très fragile,
A chaque
fois, ils savent faire mouche.
Quand leur
proie est morte à terre
Ils lâchent
leurs plus féroces chiens,
Quand les
nantis nous font la guerre
Les plus
fragiles n’ont plus d’copains.
Ils
boufferont de l’huile de palme,
Ça sera
plus académique,
Pourquoi
donc verser des larmes,
Sur des
profits gastronomiques,
Puis nous
mettrons du glyphosate
Dans leurs
légumes, dans leur persil,
Dans leurs
patates, dans leurs tomates
Puis dans
notre drôle de République.
Et dans
notre drôle de République,
Pour qu’le
chiendent ne repousse pas
Ces mauvaises herbes, dites politiques.
Qu’on n’les
retrouve plus dans nos pattes
Qu’on n’les
retrouve plus dans nos pattes
Dans nos
pâtes ?
Paroles et musique: Robert Nicollet.
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