"Le son en public est moyen, mais j'ai choisi de mettre cette vidéo en rapport aux événements actuels".
Lettre au vieux monde.
Je m’appelle sans papier, je suis né de
nulle part.
D’un ailleurs éloigné, au bout d’une
idée noire.
Là-bas, l’herbe qui pousse, répond au
nom de la mort.
Le froid est à mes trousses, je tremble
tout mon corps.
Je m’appelle sans parent, sans un père,
sans une mère.
Je couche avec le vent, mes dix ans
dans la guerre.
Je connais bien la peur, elle me parle
du néant,
Cette angoisse, la terreur et le cri
des enfants.
Je suis sans lendemain, un mirage
passé,
Une histoire pour rien, une mémoire
oubliée.
Puis, un jour, je mourrai, drapé dans
le silence,
Mon cœur trop fatigué, par tant
d’indifférence.
Je m’appelais sans papier, j’étais né
de nulle part.
D’un ailleurs éloigné, au bout d’une
idée noire.
Sur les longues capes noires,
Ils avaient gravé leur vie,
Une vie d’amour sans histoires,
La vie qu’ils avaient choisie.
Et, le vent soufflait violence,
Sur les étoiles blanchies
Par la peur du silence,
Et le cauchemar de la nuit
Sur les longues collines noires,
Découpées par le soleil,
Ils rêvaient encore d’espoir,
Et, la liberté sommeille.
Enfin, l’ennemi surgit,
Sur les crêtes de l’oubli
Avec aux mains leurs fusils,
Et l’envie de tuer la vie.
Dans les cortèges des charrettes,
Ils sauvaient leurs souvenirs,
Et leur âme de poètes,
Voyait la liberté mourir,
Sur la terre assassinée,
Pleurait un peuple meurtri,
Sur les collines saignées,
Rodaient les vautours de la nuit.
Et les vautours les ont fait fuir,
De leurs nids d’autrefois,
Et, leurs visages démis,
Portaient le poids du pourquoi,
Du pourquoi, du pourquoi...
Du pourquoi, du pourquoi...
Paroles et musique: Robert Nicollet
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