samedi 26 septembre 2015

"La Ballade du Trottoir" et "Eternelle".

Version public dans une petite salle, pendant le Festival de Barjac... été 2001.








La Ballade du Trottoir

Assise sur le trottoir,
Le trottoir de la rue.
Une rue sans histoire,
Une histoire sans issue.
Le regard dans le vide,
Plein de vide d’Amour.
Amour aux mille rides,
Mille rides de chaque jour.
La main vers l’autre tendue,
Tendue parce qu’elle a faim.
Faim et froid dans la rue,
La rue, sa rue sans fin.
Peut-être, serais-je l’autre,
Cet autre qui la regarde,
Peut-être qu’un jour ou l’autre.
Sans que j’y prenne garde.
Je serais dans l’histoire,
Assis sur le trottoir,
Ce trottoir de la rue,
Cette rue, sans issue.
Alors j’irais cueillir
Des roses d’espérance,
Pour pouvoir en offrir,

Aux femmes dans la souffrance. 

Texte de Robert Nicollet.

Éternelle.         
De tes mains effilées, tu décrochais la lune,
Pour pouvoir éclairer le sable des dunes,
Qu’on recouvre d’un drap, quand la nuit s’éveille,
Quand l’amour prend sa place et devient éternelle.

Elle berçait les vagues, des mers tranquilles
Elle calmait les tempêtes, des océans fragiles,
Sur les ailes des mouettes, elle voyageait souvent,
Accrochée à leur cœur, prisonnière du vent.

Les nuages, blessés par ses yeux de soleil
Arrosaient les enfants de pluie au goût de miel,
Elle vivait dans la colline, loin de ces hautes futaies,
Son cœur était si grand que souvent elle s’y perdait.

Elle venait d’un pays, elle en rêvait parfois,
Où elle imaginait les chemins d’autrefois,
Quand les princes chevaliers se battaient pour elle,
Se donnant tout entier, rien que pour toi ma belle.

Puis un jour, lassée, par trop de rêves déçus,
Par trop de souffrances et d’amour déjà vu,
Elle préféra partir, portée par le vent,
Libérant les étoiles, d’un fardeau brûlant.

Je sais que de là-haut, je sais que tu m’entends.
Je t’envoie de doux “ bonjours ”, avec plein de choses dedans,
J’ai beau m’accrocher aux rocs de granit,
Ta voix, ton sourire, et ton corps les effritent.

De tes mains effilées, tu décrochais la lune,
Pour pouvoir éclairer le sable des dunes,
Qu’on recouvre d’un drap, quand la nuit s’éveille,
Quand l’amour prend sa place et devient éternelle.


Paroles et musique: Robert Nicollet.

6 commentaires:

  1. Réponses
    1. Merci Jean-Marie, passez un excellent dimanche, amicalement, Robert.

      Supprimer
  2. Ces deux texte sont superbe. le slam est un enchantement. Eternelle en chanson est sublime. MERCI ROBERT.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Jean-Marie, passez un excellent dimanche, amicalement, Robert.

      Supprimer
  3. Les deux poésies et les chansons sont merveieuses, merci pour compartir! Que tu réalize tes rêves!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Robert Nicollet14 août 2023 à 10:54

      Merci, passe une excellente journée, amitiés, Robert.

      Supprimer