Les Bourgeoises ( Version public - Festival d'Avignon 2001 ).
Les
bourgeoises se faufilent
Dans les
rues animées des villes
Leurs
beaux tailleurs, talons aiguilles
Et leur
sac noir en crocodile.
Elles
promènent leur derrière
La tête
haute, le regard fier,
Devant les
yeux souvent blasés
De leurs amants
trop fortunés
Les
bourgeoises s’abandonnent
Dans les
draps de leur journée
Parce
qu’elles ont eu de leurs hommes
Leurs doux
plaisirs non satisfaits.
Ces belles
dames souffrent en silence
De peur
d’ébruiter leur détresse
Elles vont
d’amour en abstinence
De leur
salon jusqu’à confesse.
Les
bourgeoises s’enfrivolent
Aux lueurs
des petits matins,
On les
retrouve dans leur bol
Le cœur
tartiné sur du pain.
Elles ont
l’sourire des grands regrets,
Et
quelques larmes pour noyer,
Cette
belle vie, qu’elles ont rêvée
Et, n’ont
pas su en profiter.
Les
bourgeoises enfin s’éteignent,
A l’ombre
froide de leur grand lit,
Elles ont
encore le cœur qui saigne
Sur les
photos, de leur pauvre vie.
Elles
referment leurs souvenirs,
Dans cet
album des années
Puis,
elles versent un dernier soupir
Enfin,
finissent par s’en aller.
Les
bourgeoises se faufilent
Dans les
rues animées des villes
Leurs
beaux tailleurs, talons aiguilles
Et leur
sac noir en crocodile.
Elles
promènent leur derrière
La tête
haute, le regard fier,
Devant les yeux souvent blasés
De leurs
amants trop fortunés
Paroles et musique: Robert Nicollet.
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