( extrait de "Souvenir de Boutae" ).
On partira dans notre
belle île
Et, on r’fera toute notre
histoire
Dans l’océan de tes
Antilles
Je vois toujours
l’espoir.
Puis, je caresserais ton
corps,
Aux doux croissants de
lune,
Ô toi ma belle, ma perle
d’or,
Toi ma sirène des heures
brunes.
Quand rougira l’aurore,
Aux caresses infinies,
Je couvrirais d’or,
L’écorce noircie de nos
nuits.
Même, si le ciel se fait
obscur,
Si la bise ouvre nos
gerçures,
Je resterai près
de toi toute ma vie.
Même, si le vent souffle
en tempête,
Sous une nuit de clair
chagrin,
Si le soleil nous fait la
tête,
Et que le jour
pleure ses demains.
Si l’on habite : je
ne sais où.
Près d’un vieux port, au
fond d’un bois,
Sous une mansarde, de
quatre sous,
On sera bien tout deux,
crois moi.
Et que l’on serve de la
bière,
Du bon vin, qu’on fasse
la fête,
Il faut noyer tous nos
hivers,
A s’en faire éclater la
tête.
Puis, qu’on rallume le
soleil,
Qu’il nous réchauffe à l’
Amour
Regardes, les oiseaux
dans le ciel
Avec leurs rires en
abat-jour.
Ils volent vers l’infini,
Avec leurs rythmes et
leurs chansons,
Ouvres les bras, jusqu’à
l’oubli,
Pour danser sur
l’accordéon.
J’peindrais sur tes arcs
en ciel
Des navires draguant les
étoiles,
A en faire rougir le
soleil,
De mes utopies boréales.
Puis, je ramerais dans
mon vaisseau
Pour conquérir toutes les
tempêtes,
Les voiles ouvertes sur
tes mots,
A en faire tourner la
planète.
Enfin, je cueillerais tes
lèvres
Pour soigner tes larmes
d’amour
Je sais qu’ta peine n’a
pas de trêves
Je sais qu’c’est dur
chaque jour.
Paroles et musique: Robert Nicollet
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