Les vautours
Sur les longues capes noires,
Ils avaient gravé leur vie,
Une vie d’amour sans histoires,
La vie qu’ils avaient choisie.
Et, le vent soufflait violence,
Sur les étoiles blanchies
Par la peur du silence,
Et le cauchemar de la nuit
Et les vautours les ont fait fuir,
De leurs nids d’autrefois,
Et, leurs visages meurtris,
Portaient le poids du pourquoi,
Du pourquoi, du pourquoi...
Sur les longues collines noires,
Découpées par le soleil,
Ils rêvaient encore d’espoir,
Et, la liberté sommeille.
Enfin, l’ennemi surgit,
Sur les crêtes de l’oubli
Avec aux mains leurs fusils,
Et l’envie de tuer la vie.
Et les vautours les ont fait fuir,
De leurs nids d’autrefois,
Et, leurs visages meurtris,
Portaient le poids du pourquoi,
Du pourquoi, du pourquoi...
Dans les cortèges des charrettes,
Ils sauvaient leurs souvenirs,
Et leur âme de poètes,
Voyait la liberté mourir,
Sur la terre assassinée,
Pleurait un peuple meurtri,
Sur les collines saignées,
Rodaient les vautours de la nuit.
Et les vautours les ont fait fuir,
De leurs nids d’autrefois,
Et, leurs visages meurtris,
Portaient le poids du pourquoi,
Du pourquoi, du pourquoi...
Sur les longues capes noires,
Ils avaient gravé leur vie,
Une vie d’amour sans histoires,
La vie qu’ils avaient choisie.
Et, le vent soufflait violence,
Sur les étoiles blanchies
Par la peur du silence,
Et le cauchemar de la nuit
Paroles et musique: Robert Nicollet
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