Une petite main tendue, un regard qui demande...
... Et la vie continue, sans rien avoir appris...
Petite
main tendue au creux d’un long sourire.
Petit
sourire ravi au clair de tes yeux bleus,
Drôle
d’histoire emporté aux mains du souvenir
Souvenir
éternel au plus haut de mes cieux.
Le
cœur toujours ouvert, à cette main tendue,
Espérance
accrochée aux lèvres inconnues
Deux
regards qui se croisent, le premier n’en peut plus,
Quand
l’espoir s’est enfui, quand l’espoir n’est plus.
Et
la nuit est tombée, et le noir nous inonde
Sur
ses habits souillés par l’indifférence du monde
Regarde
la trembler, elle a faim, elle a froid,
Elle
te ressemble tu sais, mais elle n’a pas de toit.
Pas
de toit, pas d’Amour, pas d’histoire, pas de vie
Un
grand sac de néant, un grand rien en sursis,
Demain
est aujourd’hui, le passé, c’est ailleurs,
La
mémoire s’est enfuie, et le temps n’a plus d’heure.
Elle
est là, seule, à terre, les chaussures bâillantes de misère
Il
n’y a plus de rimes, même les mots doivent se taire.
On
a bien trop écrit, pour ne rien vouloir faire,
Habiller
de l’oubli, nos discours éphémères.
Trop
de mots, trop de phrases, trop d’idées étouffées,
Le
temps est bien trop lasse, pour pouvoir patienter,
Le
temps, c’est la mémoire, elle n’oublie pas la muette,
Mais
il se fait très tard, aux miroirs des alouettes.
Accroche
de belles musiques aux misères de la rue
Plante
de grands arcs en ciel, dans le cœur des exclus
Et
dans la nuit étoilée, explosent des lumiéres,
Ouvrant
de lourdes portes aux victimes de nos guerres.
Ils
meurent tous sans armes, la tête vers le trottoir,
Sur
une grille de métro, ou dans un hall de gare,
Ils
meurent sans rien autour, pas même une cigarette,
Ci-gît
un être humain qui nous faisait la quête.
Elle,
elle est morte ce matin, dans le brouillard des villes,
Un
sac plastique comme coussin, un bout d’chiffon comme seule famille
Elle,
elle est morte comme un oubli, dans le silence de l’anonyme.
Là
où la porte du chagrin, lui ouvrent les chemins de l’abime.
Parles-moi,
douce captive parles moi du néant,
Parles-moi qu’il fait froid dans le cœur des braves gens,
Dis-moi
qu’on peut tout faire, que rien n’est terminé
Dis-moi
des mots d’Amour, j’ai tant besoin d’aimer.
T’es
partie bien trop tôt, dans la nuit matinale,
Quand
le soleil libère du ciel les étoiles,
Quand
le regard de l’autre à peine réveillée,
Ne te regardes plus, ne sait plus qui tu
es.
Petite
main tendue au creux d’un long sourire.
Petit
sourire ravi au clair de tes yeux bleus,
Drôle
d’histoire emporté aux mains du souvenir
Souvenir
éternel au plus haut de mes cieux.
Et
le vent souffle encore, le soleil est de glace
Il
n’y a que buée sur mes mots de l’impasse,
Il
n’y a que nausée, sur les paroles du pire,
Et
la vie continue sans rien avoir appris.
Et
la vie continue en cultivant l’oubli.
Très émouvant ! Que ta vie continue, poésie au milles ciels..
RépondreSupprimerMerci inconnu du 18... passe une belle journée....
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