Ils
se sont bien remplis les poches,
Avec
l’argent qu’ils ont gagné.
Sur
notre travail, ces aristoches,
Ont
construit leur prospérité.
Des
subventions tarte à la crème,
Des
plans à tous nous licencier,
Ce
sont nos entreprises qu’ils ferment.
Ailleurs,
ils ont plus à gagner.
Ils
enferment leurs grands profits
Dans
des coffres en pays amis,
Là
où le fisc ne peut soustraire
Ce
qui est du à nos frontières.
On
leur doit les plus grands égards
Leur
majesté pourrait s’froisser.
Faut
dire que leur empire s’évade,
Un
jour ou l’autre, ils vont tomber.
Combien
d’emplois sont supprimés
Combien
de familles bouleversées,
Combien
de pleurs, combien de peine
Combien
de foyers sont brisés
Faudra-t-il
encore qu’ils se plaignent
Des
dividendes qu'ils ont touchés
Faut
dire que la fin de leur règne
Dans
le pays est annoncé.
Ils
ont perdu la dernière guerre,
Celle
où l’on ne revient jamais,
Celle
où le monde n’a que faire
De ces financiers sans colliers
Ces gens qui n'sont pas attachés
Au
pays qui les a élevé,
Un
jour ou l’autre s’ils reviennent.
Alors,
faudra tout expliquer.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
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