Ta jupe couleur du vague à
l’âme,
Juste aux frontières de
l’inconscience
Tes jambes infiniment Paname,
Frottant l’boulevard de tes
silences.
Sur les marches grises de ton
absence,
Où je tague mes mots d’amour,
Je cherche encore là, ta
présence,
Les souvenirs de nos
toujours.
La solitude, c’est du
chagrin,
Qui dégouline sur ta peau
blême
Qui t’emprisonne, et qui te
tiens,
Pour que tu ne puisses plus
dire je t’aime…
Transparent dans le cœur des
gens,
Et, je les croise, je les
espère,
Cherchant du r’gard un peu
d’printemps.
Les fleurs se fanent, avec le
temps,
Leurs pétales aux dentelles
brisées,
Tapissent ma vie, qu’emporte
le vent
Au dernier soir de notre été.
La solitude, ça te déchire,
Ça t’emmène quand survient le
soir,
A caresser les lunes
exquises,
D’un peu d’amour sur le
trottoir…
Mes jours sont noirs et mes
nuits blanches,
Je m’endors, seul dans cette
pièce,
Où ton écho, sur moi se
penche,
Alors je ferme les yeux, je
rêve.
Sur les rondeurs de tes
lèvres,
Au doux parfum si délicat,
Ta bouche à peine entre
ouverte,
Comme un baiser qui
s’poserait là.
La solitude, c’est le
naufrage,
De tous les rêves d’amour
perdu,
De toutes nos passions mises
en cage
Et qui ne se rattrapent plus.
Ma solitude, mon cri d’amour,
Toi qui m’enfermes dans ta
prison,
Toi qui m’enchaînes, chaque
jour,
Au cas où j’tenterais
l’évasion.
Mon arc-en-ciel, couleur
sépia,
Va flotter sur le bleu de
celle,
Que je serrerai dans mes
bras,
Pour s’habiller en aquarelle.
Mes nuits d’pénombre, sans
une étoile,
Auront de quoi bien se tenir,
La solitude prise en cavale,
Ira ailleurs faire son
empire.
Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Un rouleau de la vie tout en douceur mais avec des griffes qui mordent dans la peau en laissant des traces. Texte très riche à chaque instant.... Philippe Noulette (Suisse)
RépondreSupprimerMerci Philippe pour votre commentaire, passez un bon dimanche, amicalement, Robert.
RépondreSupprimer