Je
voulais remercier, donner du courage à toutes les blouses blanches qui œuvrent
pour sauver des vies… je ne sais pas le dire… alors voici cette chanson pour
eux.. pour leur courage, leur détermination et leur humanité…
Merci à eux…
Un curieux matin se lève,
Sur la plaine déserte en
brume,
Le soleil qui s’fait la
grève,
Sur nos nuages de l’amertume.
Puis, ce temps gris qui
s’étire,
Comme des drôles de jours
sans fin,
Et, nos regards qui
s’devinent,
Un sourire comme un câlin.
Un vent fort souffle à
présent,
Sur ma tête, il tourbillonne,
Il emporte mes rêves d’antan
Mes certitudes, il chiffonne.
J’aimerais te dire des
« je t’aime »,
J’aimerais entendre tes
refrains
Tes mélodies, ta bohème,
Ta voix douce comme un câlin.
La pluie m’enivre ce matin,
Il pleut comme un mauvais
trip.
Elle me trouble, elle
m’atteint
Jusqu’au plus profond d’mes
tripes.
Le poing levé, sur barricade,
Comme une armée en symphonie
Nos blouses blanches près des
malades,
Se donnent à fond, et sauvent
des vies…
Les rues sont tristes et
désertes,
La vie se cache dans ses
replis,
De la tourmente, aux cris
d’alerte
Il faut faire face à
l’ennemi.
Mon amour, je pense à toi,
Je reviendrais dès que
possible,
Nous manquons d’arme de
combat
Cette drôle de guerre est
terrible…
Il est cinq heures du matin,
La nuit se cavale aux
urgences,
J’te donne ma vie, entre tes
mains,
Y’a tant de monde en
résistance.
Comme un long souffle de vie,
Femmes et hommes sont sur le
front,
Ils se battent le jour, la
nuit,
Face à la tempête qui gronde.
Paroles et musique :
Robert Nicollet.
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