Ça fait longtemps, que j’suis
parti,
De ton école, tout près
d’Annecy,
C’est toi qui m’as appris à
lire
Toutes ces merveilles à
découvrir.
Sur ton tableau vert, à la
craie,
La date du jour, tu
inscrivais
J’trempais ma plume dans
l’encrier
Et, je recopiais sur mon
cahier…
Alors, Maîtresse, je te
remercie,
Des mots tendresse, des mots
gentils,
Y’a un peu d’toi, dans ce que
j’suis.
Des douces voyelles aux dures
consonnes,
Qui finissent par des mots qui sonnent,
Des mots, des phrases, puis des
idées,
Un beau cadeau de liberté.
Combien de fois, tu m’as
aidé,
T’as trouvé les mots qui
fallaient,
J’étais têtu, et très craintif,
J’rentrais mon cœur, bien
trop à vif.
Alors, Maîtresse, je te
remercie,
Des mots tendresse, des mots
gentils,
Y’a un peu d’toi, dans ce que
j’suis.
Bien sûr, j’aimais trop la
récré,
Je jouais aux billes, ou au
piquet,
Mais quand la cloche
retentissait,
Un grand sourire, m’accueillait.
T’as semé des graines, dans
mon jardin,
Un peu d’engrais, un bon coup
d’main,
T’as su m’donner, l’envie
d’apprendre
D’ouvrir les yeux, d’savoir
entendre.
Alors, Maîtresse, je te
remercie,
Des mots tendresse, des mots
gentils,
Y’a un peu d’toi, dans ce que
j’suis.
Paroles et musique: Robert
Nicollet