Ils ont
marchés des jours dans un froid d’hiver
La faim pour
compagne et la main au cœur,
Au péril de
leur vie, ils ont fui la guerre
Les
bombardements, ce monde de terreur,
Ce sont des
familles, hommes, femmes et enfants,
Qui ont pris
la route, un soir au gré du vent
Ô âmes
citoyennes, ô cœurs solidaires
Entends
donc leurs cris, comprends ma colère
Aux marches
des palais, on entend des voix,
Des gens
qui ont peur, des gens qui ont froid
Qui dorment
sous des tentes, tout près de nos villes
Ayant pour
tout bagage, le sac de l’exil.
Ils ont
tout perdu leur pays, leurs racines,
Il n’leur
reste plus, qu’un futur fragile
Ô âmes
citoyennes, ô cœurs solidaires
Entends
donc leurs cris, comprends ma colère
Ils ont tracé
leur route et franchi des frontières,
Certains
ont navigué et traversé la mer,
Dans des
chaloupes bondées, miroirs aux alouettes,
D'aucuns
sont morts, noyés, une nuit de tempête
On les
retrouve chez nous, sur une place de parking,
Ou sur un
bout de trottoir, pour seul domicile
Ô âmes
citoyennes, ô cœurs solidaires
Entends
donc leurs cris, comprends ma colère
Ce soir, je
prends ma plume, pour parler d’Amour,
Assis sur
ce banc, j’entends les tambours,
Des
discours de haine et de xénophobie
Contre des êtres
humains à qui on a tout pris
Nos cœurs
sont-ils si durs, qu’ils ne s’ouvrent plus,
Leur misère
est si grande, tendons leur nos mains
Ô âmes
citoyennes, ô cœurs solidaires
Entends
donc leurs cris, comprends ma colère
Paroles et
musique : Robert Nicollet.
Tristement réel mais 90 pour 100 de nos contemporains sont : CHACUN POUR SOIT, RIEN À FAIRE DES AUTRES.
RépondreSupprimerOui, Jean-Marie, notre société nous a embourgeoisés, nous sommes devenus égoïstes... nos dirigeants ne règlent pas les problèmes de fond... et ce sont les pays pauvres qui en souffrent... Bonne soirée à toi, amitiés, Robert.
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RépondreSupprimerMerci de tout cœur, amicalement, Robert.
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