vendredi 9 juin 2017

Parenthèse

…Dans cet océan tout drapé
De leurs ébats, comme une marée
Musclée par la lune crachée
Au milieu de l’éternité,
Ils s’aimaient; en toute transparence,
Plantés là en plein cœur du monde.
Ils s’aimaient; en toute dépendance
Dans une chaleur si vagabonde…








Je suis parti au petit matin
Sans connaître le bout du chemin,
J’ai marché toute la journée,
Sans savoir où j’voulais aller,
La tempête a souvent soufflé,
Dans ma tête, il n’y a plus d’été,
Pour chanter de doux mots d’amour…

Il fallait qu’j’entende mes silences,
Au milieu de ces turbulences
Résonner au souffle du vent,
Souffler au dessus des volcans,
Il fallait qu’je parle à la lune,
Aux étoiles, de leur infortune,
Pour chanter de doux mots d’amour…

Si le temps rapace nous sépare,
Par je ne sais quel jeu du hasard,
Si l’histoire ne veut plus s’écrire,
Qu’à la plume de nos souvenirs
Quand l’encre rouge de nos soupirs
Ne porte plus le parfum du désir,
Pour chanter nos doux mots d’amour…

Peut être qu’un jour on finira
Par mettre les pieds dans le même drap,
Peut être qu’enfin au dernier soir
Lorsque pour vivre, c’est un peu tard,
On chantera aux portes des cieux
Des ballades à nos tendres aïeuls…

Et chanter des doux mots d’amour…


Paroles et musique: Robert Nicollet.

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