jeudi 11 mai 2017

La chanson de rue







J’ai perdu des amis, poètes et musiciens
Des gens qui dans la vie, savaient tendre la main,
Des sourires malicieux, qui ne doutaient de rien.
A l’esprit si modeste, se foutaient des lendemains.
Leur belle âme rebelle, leurs guitares comme un poing,
Ils chantaient dans la rue, pour une bouchée de pain.
J’ai le coeur dans les étoiles, tu sais,
En entendant leurs voix, chantées, chantées, chantées.

Certains ont disparu, d’autres ont changé de voie,
Cherchant un idéal, un amour je ne sais quoi,
Où sont-ils tous partis, ces copains, ces amis.
Où sont ces grands moments, où la vie c’n’était pas rien…
On prenait du bon temps, sur nos années de chien
On refaisait le monde, même si ça ne changeait rien
J’ai le coeur dans les étoiles, tu sais,
En entendant leurs voix, chantées, chantées, chantées.

Quand le soir se couchait, on rentrait sans fortune,
Dans la brume du matin, recherchant une lune,
Cet amour qui nous tient, quand la vie est trop brune.
Cette dame aux croisés des chemins du hasard
Qui deviennent des chansons, des poèmes du trop tard,
Aux murmures des « je t’aime », aux froideurs du départ.
J’ai le coeur dans les étoiles, tu sais,
En entendant leurs voix, chantées, chantées, chantées.

Puis, le temps est passé, les années envolées,
On se retrouve seul, un silence s’est posé
Au bord des souvenirs, sur nos rêves emportés.
Ils ne chantent plus pour vous, la rue n’les accueille plus,
Dans le coeur des centres villes, les trottoirs se sont tus,
Interdits de chansonniers, leurs chansons censurées,
J’ai le coeur dans les étoiles, tu sais,
En entendant leurs voix, chantées, chantées, chantées.



Chantes, Chantes, c’est ta liberté, ta liberté …

Paroles et musique: Robert Nicollet

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