Une pétition circulait sur le Web...
Je te dis des « je t’aime », comme je te l’ai toujours dit,
Dans ma vie de bohème, cette
vie que j’ai choisie.
Dans tous mes beaux voyages,
je t’ai dans ma valise
Et quand le cristal se cache,
ou que l’on te méprise,
Je lève la tête, je crie, je
hurle à l’injustice
Marianne s’est endormie, dans
les draps trop souillés,
Allongée sur le lit, d’une
justice endeuillée,
D’une cour de poulailler, d’une
sentence arrangée
Aux marches du palais, dans
les couloirs marbrés,
De grandes robes noires, ensemble
t’ont enchaînées,
On nous parle de justice, de
socle d’égalité,
L’intérêt rend complice, certains
sont protégés
Dans la brume du parquet, où les
échos résonnent,
J’entends pleurer Marianne, quand
le verdict sonne,
L’impunité s’affiche, aux
couleurs des plus riches
Que reste-t-il des mots,
gravés d’la république,
Que reste-t-il du droit
d’être égaux devant la loi
Si certains le sont plus,
c’est qu’la justice abdique
L’égalité pour tous,
l’égalité pour soi,
Qu’l’on soit manant ou roi, on
a les mêmes droits.
Je te dis des « je
t’aime », comme je te l’ai toujours dit,
Dans ma vie de bohème, cette
vie que j’ai choisie.
Dans tous mes beaux voyages,
je t’ai dans ma valise
Et quand le cristal se cache,
ou que l’on te méprise,
Je lève la tête, je crie, je
hurle à l’injustice…
Paroles et musique :
Robert Nicollet
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