Je t'ai offert des roses, pour
te faire plaisir,
Je voulais te dire des
choses, elles ont du mal à venir.
Je voulais te parler du vent,
soufflant sur les rochers,
Des mouettes, des goélands, de
leur monde azuré,
Des vagues, fatiguées, mourant
sur les galets,
Livrant leur dernier souffle,
à l'écume de l'été.
Te parler du sable, de ses
grains de dune,
Où nous courions heureux, sous
un soleil de lune.
Parler de ce ciel rose, où
nos âmes embrasées,
S'allongeaient d'horizon, de
soleil enflammé.
Immense, empourpré, coloré
par le temps,
D'une mer au coucher, d'une
mer au levant.
Je voulais te conter, ces
bateaux sur le quai,
Attendant la marée,
recouverts de rosée.
Des marins, dans un bar, de
leur tasse de café,
De leur femme solitaire, au
coucher de journée.
Je voulais te dire que je
t'aime...
Je me souviens des lèvres,
qui ont touché mon cœur,
De leur chaude douceur, de
leur tendre couleur,
De tes mains enveloppantes,
aux caresses exquises,
De tes doigts effilés, sur ma
peau qui se grise.
Et le vin de nos souffles,
dans l'or de nos calices,
Nous portait aux étoiles, sous
un feu d'artifice.
Vénus semblait bien pâle,
devant ta silhouette,
Devant tes charmes, nue, sur toute
ta planète.
Je t'aime...
Je voulais te dire, mais ma
voix n'ose pas,
Et mes mots se subliment, ma
pensée s'en va,
Elle voyage sans cesse,
change souvent de gare,
Elle sait prendre un express,
quand tout autour se barre.
Sur le quai, je suis seul,
dans cette immensité,
Et je n'attends plus rien,
tous les trains sont passés,
Les wagons étaient pleins, et
ton ombre absente,
Le soir s'est installé, et
ton image me hante...
Je voulais te dire que je
t'aime...
Je t’aime, ma belle, je
t'aime…
Un brin de mémoire, tes
reflets se croisent,
Une forme, un espoir, une
voix, tout s'embrase,
Et le feu l'emporte, sur tous
mes sentiments,
Brûlant ce qui reste, de peur
et de tourment.
J'erre, seul dans le vide,
dans le trou noir de l'existence,
Où mon âme abandonne à jamais
résistance,
Présence de tes gestes, de
ton souffle brûlant,
Fondant sur mes mirages, les
espoirs d'antan.
Je t'aime...
Je t'aime ma belle folie, de
la cime aux Abymes,
Des terres oubliées aux lointaines
maritimes,
Des cieux les plus hauts aux
grottes les plus profondes
Sous la tempête des Dieux,
aux Déesses vagabondes,
Jusqu'aux enfers du feu, des
laves et des volcans,
Des démons de la terre, d'où
jaillissent le sang.
Des vents de l'antarctique, glissant
sur la banquise,
Au soleil du désert, où le zéphyr
se glisse.
Je t'aime... ma belle... Je
t'aime...
Je voulais te dire que je
t'aime...
Je t'aimerais, ma belle, jusqu’à
mon rêve ultime,
Et le temps se perdra dans
nos étreintes intimes,
Il perdra ses secondes, ses
minutes et ses heures,
Sa toute petite aiguille et
sa drôle de grande soeur.
Et nous vivrons ensemble,
dans l'espace de l'amour,
Sous le doux soleil bleu des
amants, nuit et jour,
Là où tout est possible à nos
coeurs fougueux,
Où le silence n'écoute que
nos mots amoureux.
Je t'aime... ma belle... Je
t'aime...
Ces mots si patinés par nos
caresses maîtresses,
Viennent s'écrire finement, dans
ton corps de déesse,
Et notre beau roman, aux
pages roses clair,
Eclaireront nos nuits, de pétales
de lumières.
Je t'ai offert des roses,
pour te faire plaisir,
Voulais te dire des choses,
elles ont peur de venir.
Il n'y a qu'un seul mot, que
je saurais écrire,
Il est en haut de la page, il
attend son Elvire.
Je t'aime...
Je voulais te dire que je
t'aime...
J'imagine ta bouche,
légèrement ouverte,
Tes lèvres rondes, comme un
baiser offert
J'imagine ton souffle,
réchauffer d'émotions,
Sentir ton haleine, aux
fruits de nos passions.
Ta bouche sur la mienne, nos
lèvres enfin unies,
Ta perle magicienne, aux subtiles
balades,
Errant, délicieuse, en
chantant son aubade,
Et je t'accueille ici, nymphe
aux subtils rubis,
Tandis que nos étreintes, à
nos ardeurs se lient.
Je t'aime...
Je suis venu ici, un bouquet
à la main,
Pour te dire que je t’aime, je
reviendrai demain...
Paroles et musique: Robert
Nicollet.
vraiment beau et très belle voix qui agrémente le tout , félicitations
RépondreSupprimerc'est super vraiment
RépondreSupprimerMerci de votre visite Chaouch, passe une bonne journée, amicalement, Robert.
RépondreSupprimerMerci Robert, c'est vraiment très beau. Ah, quand le cœur parle !!! Belle soirée à vous.
RépondreSupprimerMerci à vous, Gilles, passez une bonne journée, amicalement, Robert.
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