Lettre à Julia - ( Extrait de l'album "Ces dames d'ailleurs")
Il y avait des montagnes, jusqu’au fond des
vallées,
Des rivières d’écailles, dévalaient les étés.
Sur les vagues du lac, notre barque se baignait,
Et j’avais dans mon sac, emporté mes secrets.
A 16 ans, j’en suis sûr, on ne manque pas de
toupet,
Je jouais les grands durs, mais mes guibolles tremblaient.
Elle était dans la barque, je la contemplais
Oubliant mes coups de rame, appréciant ses
attraits.
Ses attraits.
Ô ma douce Julia, je me souviens de toi,
De nos premiers baisers, de nos tendres années.
Le temps passe vite, son sourire m’enrageait
C’est alors qu’elle m’invite, à poursuivre mes
essais.
Elle avait juste 16 ans, blonde aux yeux si
clairs
Que les cygnes du Léman, nageaient dans ses
paupières.
Sur son corps de promesse, je déposais mes mains,
Et ses douces caresses me disaient :
« Allez, viens !... »
Que la vie était belle, tous deux enlacés
Que la vie était belle, sous le soleil d’été.
D'été.
Ô ma douce Julia, je me souviens de toi,
De nos premiers baisers, de nos tendres années.
Cette douce aventure, cette grande traversée
J’aimerais qu’elle dure, dans mon cœur, mes
pensées.
C’était un bel instant, une douce caresse
Sur ma vie à 16 ans, mes amours de jeunesse.
De jeunesse.
Ô ma douce Julia, je me souviens de toi,
De nos premiers baisers, de nos tendres années.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
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