Extrait du "Monologue du Mendiant - Acte IV - scène 2
L’amour, c’est l’univers, c’est le vent, c’est la mer,
Le soleil sous l’éclair, la pluie dans le désert,
Les étoiles dans la nuit, la lune à décrocher,
Un cratère comme lit, et l’ombre à éclairer,
Des mirages qui s’enfuient, et la vie pour espérer
La paix sur l’infini, l’envie de nous aimer !…
L’amour…, L’Amour…
J’aimerais la serrer, la tenir contre moi,
Déposer un baiser, sur ses lèvres de soie.
J’aimerais l’emmener, sur une longue caravelle,
Franchir la mer Égée, les océans rebelles,
Réinventer la vie, faire l’amour au soleil
L’aimer, l’aimer à l’infini, jusqu’à l’ultime sommeil,
Là où le temps s’efface, pour une éternité,
Là où nos corps s’enlacent, en pleine sérénité.
Je rêve encore du jour, où je l’ai rencontré,
J’étais en contre jour, elle, en pleine clarté,
Quelque chose de troublant qui vous fait perdre la tête,
Des yeux comme un roman, où plus rien ne s’arrête,
Pas même une seconde, ni le temps d’un soupir,
Elle est là, vous inonde, et ne sait que séduire…
De douces folies s’en mêlent et ses lèvres murmurent,
Se rapprochent, m’ensorcellent, me réchauffe, me rassure,
Enfin, ses mains me frôlent, et mon esprit chavire,
Ses escales frivoles, enflamment mon navire.
Elinda sur mer, des vents et des marées,
Ma belle île en galère, mon amour mal aimée.
Mon Amour, mon Amour, mon Amour…
"J’aimerais
être un accroc sage,
Dans
tes dessous coquins.
J’aimerais
y perdre mon age,
Et
y laisser mes mains.
J’aimerais
être le vent,
Sur
cette ombre du temps,
Souffler
en ouragan,
Pendant
plus de mille ans,
J’aimerais
y voir la mer,
Les
torrents, les rivières,
Ces
lacs mystérieux
Où
se cachent les Amoureux,
Dans
un manteau d’aquarelles
Aux
légendes éternelles.
J’aimerais
y voir cette eau,
Ce
corps et ce manteau,
J’aimerais
m’y mouiller,
Et
t’y voir nager.
J’aimerais,
j’aimerais t’aimer..."
Texte et musique: Robert Nicollet
Magnifique
RépondreSupprimerMerci de votre visite, et de votre commentaire. Passez une bonne soirée, amicalement,
RépondreSupprimerRobert.