Ils ont dans le cœur, des
envies de bohème, Sur le visage du bonheur,
l’innocence de l’amour, Une âme qui sent bon, et des
sacs de je t’aime, Des chemins dans les nuages,
et du rêve en retour. Ils ont le cœur arraché aux
étoiles de la nuit, Leur amour sur un nuage
au-dessus d’l’infini. On les retrouve souvent, à
caresser la lune, A s’aimer follement, dans une
chambre d’infortune. Les amants du soir, Se fondent dans le noir, Ils doivent se cacher, Pour pouvoir s’aimer. Nous nous cachons le jour, Nous nous cachons la nuit, Nous cachons notre amour Pour qu’éclate à grands cris Notre bel amour… Ils ont le cœur en chamade
dès qu’ils se retrouvent ici, Dans leurs belles escapades,
un nid en bout de nuit, Alors, ils se serrent fort,
se blottissent dans leur lit S’embrassent avec passion, et
s’aiment à l’infini. On les retrouve au matin, les yeux dans leur île, Comme s’ils avaient vécu leur
nuit comme un exil, Ils ont toujours l’esprit
dans leurs rêves étoilés, Et n’atterriront peut-être qu’en
fin de journée. Les amants du soir, Se fondent dans le noir, Ils doivent se cacher, Pour pouvoir s’aimer. Nous nous cachons le jour, Nous nous cachons la nuit, Nous cachons notre amour Pour qu’éclate à grands cris Notre bel amour… Ils sont souvent distraits,
parce qu’ils rêvent toujours, Du matin, au lever, jusqu’à
la fin du jour, La nuit peut chialer, ils
s’en foutent car ils sèment Des soleils dans le noir,
pour embraser leur « Je t’aime ». Quand ils se retrouvent, le
soir, la lune s’embellit, Elle s’éclaire de leurs
flammes, dans les bras de la nuit, Leurs lèvres se font miel,
leurs caresses folies, Le monde est à eux, et ils
s’aiment d’infini. Les amants du soir, Se fondent dans le noir, Ils doivent se cacher, Pour pouvoir s’aimer. Nous nous cachons le jour, Nous nous cachons la nuit, Nous cachons notre amour Pour qu’éclate à grands cris Notre bel amour… Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Je te dis je t’aime Avec les mots que j’emmène, Sur nos rêves les plus fous, Nos images en bohème. Je te dis je t’aime Et mon Amour t’emmène Là où le monde se fout Des gens qui nous enchainent. Là où le monde se fout Des gens qui nous enchainent. Là où nos cœurs vaincront De tant et tant de haine. Je te dis je t’aime Avec les mots que j’emmène, Pas même un canon, Fera taire mes « je t’aime ». Je te dis je t’aime Avec les mots que je promène, Sur nos éclats de rire, Et nos moments de délires. Je te dis je t’aime A ton corps de Reine, L’amour triomphera Sur leur scène de haine. L’amour triomphera Sur leur scène de haine. Et que la honte fasse taire, Leur langage mercenaire. Et, je te dis je t’aime Avec les mots que je promène, Notre amour est plus fort, Que ses redresseurs de tort. Je te dis je t’aime Nos larmes ne sont pas veines Elles se posent sur ta joue Pour te laver tes peines. Je te dis je t’aime Il est tant que reviennent Nos instants de plaisir Qu’ils ont voulu détruire, Nos instants de plaisir Qu’ils ont voulu détruire, Ces fous, ces bandits Qui ont pillé nos vies, Ces sinistres vautours Ces briseurs d’amour, Ces soldats du pire, N’ont qu’à bien se tenir. Paroles et musique: Robert Nicollet.
A la lueur des blancs matins, Lorsque nos draps se font
tapis, A la douceur de nos câlins, En plume d’or et en rubis. Aux délicieux baisers
passion, Lorsque nos lèvres se frôlent Sur les contours en unisson, Chuchotant, nos mots doux
s’affolent. Ils effleurent la lumière des
nuits. Aux jaillissantes splendeurs
dorées, S'abreuvant jusqu'à la lie, Du vin de nos accords
parfaits. Dégustant jusqu'à l'ivresse, Les fous frissons voluptueux, Verre après verre, nos coeurs
en liesse, Aux fins parfums spiritueux. Inhalant le souffle brûlant, De nos vapeurs consumées Du désir fort et endiablant, De nos étreintes emportées. S'enivrant de nos purs
alcools, Sur nos deux corps embrasés Là où nos arômes s’envolent Aux plaisirs les plus
poivrés. Grisé et saoul, ivre d'amour, Nos esprits embrumés et
libres, Nous nous enlaçons comme le
jour, Nos corps blottis dans leur
coquille. Dans cet écrin, où nos
volcans, Font souvent de belles
éruptions Nous vivons là, heureux,
amants, Nos convoitises en pleine
fusion. Quand le murmure de nos
songes, Se fera encore plus présent, Alors nous fermerons les
yeux, Nous nous endormirons
ensemble. Nos rêves aux tableaux
flamboyants, Nos désirs aux tendres
voluptés, Dans ce sommeil encore
naissant, Nous saurons là, nous
retrouver. Nos nuits, recouverts de
soies, S'illumineront de leur
clarté, Nous savons nos chemins, nos
voies, A nos deux âmes tourmentées, Puis, notre amour deviendra
roi, Dans le royaume de nous deux, Qu'importe les écrits et les
lois, Si notre amour nous rend
heureux. A la couleur de tes yeux, Aux traits sublimes de ton
regard, Je rajouterai les miens en
bleu, Pour t’admirer au tard du
soir. Au contour de tes lèvres
ouvertes, Où se dessine, les plus beaux
baisers, Je poserai ma bouche offerte, Pour en déguster ta rosée. A l’abri secret de ton cou, Que tes longs cheveux blonds
cachent, J'abandonne quelques bisous Aux pourtours de ta nuque en
grâce Sur la douceur de ta peau
d’or, Où mes caresses s'aventurent Aux doigts agiles qui
t’adorent Qui t’effleurent jusqu’à
l’épure. J'écris mes mots et quelques
vers, Pour te les offrir en
bouquet, Comme les pivoines que tu
préfères. Mon amour infini, mon bel
amour, Ma plus belle histoire
d’amour… Aux étoiles de lumière, Semées du flot de nos
baisers, Qui s’aventurent, qui se
libèrent, Dans le céleste de nos rêvés. Aux francs soupirs qui
s'évadent, De nos bouches encore mêlées, De nos emportées escapades, Là où nos corps se sont
trouvés. Quand nos fougueux torrents
se jettent Dans le fleuve béant de
l'ivresse, Là, où le flot devient
rebelle, Et, s'abandonne à nos
caresses Comme des lueurs épanouies, Aux destinées de nos levants, Là, où nos horizons se
figent, Nos âmes se lient jusqu'au
sang. Sur notre radeau de
l’infortune. Enlacés l'un à l'autre,
heureux, Nous voguons seuls, à
l’aventure Unis, l'un pour l'autre,
amoureux. Nos coeurs bercés par
l'infini, Par cette quête, comme un
soleil, Par une immense graine de
vie, Qui nous emmène, nous
ensoleille. La mer peut se mettre en
colère, Les vagues saigner nos
destinées Le vent maudit cracher
misère, Le chant des sirènes
résonner, Comme de puissants
acouphènes. Nous porterons notre amour, Bien plus haut que nos
chaînes, Nous dépasserons la lune
pourpre, Pour nous blottir dans notre
Eden. Loin des lunettes de
conscience, De l’œil guerrier des
cyclopes Loin des jalousies en démence Des paranoïas de corridors… Notre nid sera de blanc
satin, Night in white satin…
67... ? Comme elle, nos nuits seront
sans fin, C’est le jardin de notre
quête. Là-bas, le temps n’existe pas C’est un artifice de la
mémoire, Se souvenir, connais pas, Une farce, on sculpte nos
trous noirs, On les arrange, comme ça nous
va. Il n’y a qu’un temps, le
présent, Volatile, fragile, éphémère, Le futur ? du rêve en
errance, Le passé ? Une histoire
en jachère. Mon Amour, Laissons nous porter par la
mer, Elle sait où notre île se
plante, Là où la paix couchera la
guerre, Au fond de crevasses béantes. Notre amour lui, est éternel, Parce qu’il est fort, parce
qu’il est grand, Nos fous baisers seront nos
ailes, Et notre amour, un beau
roman. Paroles et musique :
Robert Nicollet.
Bonjour ma belle, j’t’écris
de loin, Ici, y’a pas de quoi
s’marrer, C’est triste du soir au
matin, Et c’est pareil dans la
journée. Bien sûr, j’t’écris de doux
poèmes, Des petits vers comme des
chansons, Le verre se remplit de
« je t’aime » Sans que j’y fasse très
attention. Alors j’te rêve, sur notre
belle île, Où nous sommes bien, loin du
monde, Je sais, ma belle c’n’est pas
facile J’n’veux te perdre pour rien
au monde. Dis-moi bien vite quand tu
reviendras, Sur notre belle île à mes côtés, Sur cette plage, j’t’attends
là, Il fait soleil, on va
bronzer. Jusqu’à très tard, on
chantera, Dans un bistrot de
chansonnier, Enfin, on écoutera du jazz, Un verre de bière à déguster. Puis, nous rêverons sur notre
belle île, Où nous sommes bien, loin du
monde, Je sais, ma belle c’n’est pas
facile J’n’veux te perdre pour rien
au monde Cette nuit d’été se fera
belle, La lune saura nous inspirer, Et, dans ce lit, aux draps
rebelles, Nous nous aimerons, sans nous
cacher. Nos baisers, seront papillons, Nos caresses en plume de
paon, Et sur ta peau, mes doigts
feront, Des cœurs d’amour comme des
frissons. Puis nous rêverons sur notre
belle île, Où nous sommes bien, loin du
monde, Je sais, ma belle c’n’est pas
facile J’n’veux te perdre pour rien
au monde. Je te cueillerai des étoiles, Pour t’les offrir en gage
d’amour, Et qu’elles éclairent ton
doux visage, De beaux sourires, comme des
toujours. Je te serrerai dans mes bras, Nos parfums se mélangeront, Nos souffles deviendront nos
flammes, Et, nos deux cœurs
s’emballeront. Puis nous rêverons sur notre
belle île, Où nous sommes bien, loin du
monde, Je sais, ma belle c’n’est pas
facile J’n’veux te perdre pour rien
au monde. Paroles et musique :
Robert Nicollet.
J’erre seul, saoul dans le
silence, Là où le noir se fait bitume, J’entends l’écho de ton
absence, Se mêler à mes pas de brume. Je m’enfonce las, dans cette
nuit, A trop vouloir rattraper le
jour, A s'inventer, jusqu'au déni, Une poésie en mal d'amour. J’ai le blues, j’ai le blues
de toi. A la recherche d’un soleil, Qui éclairerait, mon âme
vide. Vide aux sanglots de la
bouteille A trop crouler, mon cœur se
ride. J’erre seul, grisé de
solitude, La tête absente, de
l’automate, Abandonnant mes certitudes, Aux sacs poubelle de
l'écarlate. J’ai le blues, j’ai le blues
de toi. J'erre seul, sans cartes, ni
boussole, Rien que le pif, le souffle
du vent, Et, la lumière dans la
rigole, Arrosé d'eau par mauvais
temps. Je sais me cacher dans la
foule, Et rester seul, l'âme blottie, J'entends le morne qui
s'écroule, Dans le vacarme des
supplices. J’ai le blues, j’ai le blues
de toi. Et mon esprit, devient
tempête, Mon âme explose aux éclairs. Criant, hurlant dans ma tête, Les grondements du tonnerre. Mes tripes s'agrippent à mes
angoisses, A faire vomir toute ma
détresse, Elles me harcèlent, elles me
fracassent, Elles m'abreuvent jusqu'à
l'ivresse. J’ai le blues, j’ai le blues
de toi. Je sais mourir au manque
d'amour, Je sais les chemins, les raccourcis, Ceux qui vous mènent, aux
petits jours, Dans les méandres de mes
folies. Le temps se cavale, s'étire,
s'effrite, J'en ai perdu toutes les
aiguilles, Seul, solitaire, j'erre en
ermite, Sur ces pavés, dans cette
ville. J’ai le blues, j’ai le blues
de toi. Reviendras-tu à moi, un jour? Dans les sanglots de nos
destins, Ma quête se vêt d'un bel
amour, Il est cristal, pur et serein. La vie, la mort là, n'ont plus
cours Le temps s’est tu, hier matin, Du jour où la tornade fît
court A nos baisers, à nos câlins. J’ai le blues, j’ai le blues
de toi. Paroles et musique :
Robert Nicollet.