jeudi 26 septembre 2019

La muse.







Derrière chez moi, rue d’la madeleine,
Il y avait le soir un piano bar,
Ils jouaient du jazz, toute la semaine,
On s’y r’trouvait là bas pour boire.
Des bières blondes, pour moi des brunes,
En écoutant swinguer la lune,
Enfin la nuit s’éclaire du jour,
Et l’on rentrait pour faire l’amour.

Derrière mes rêves, il y avait toi,
Tes lèvres, ton sourire, et ta joie,
Notre amour fou, n’a pas suffit,
Le temps s’est habillé de gris.
Derrière tes mots, il y avait toi,
Tes tendres murmures et puis ta voix,
Tes yeux aux couleurs des amandes,
Qu’on cueille le soir, s’en se faire prendre.

De fins pinceaux, au bout des mains,
Peignaient tes soupirs, tes chagrins,
Et sur cette toile abandonnée,
Tu posais nue, comme un baiser.
Tu posais là toute ta fraîcheur.
Tes cheveux longs sur tes rondeurs,
T’avais tout juste l’âge d’aimer,
Et tu posais pour un peu blé.

Les beaux arts, la faculté,
Une drôle de chambre pour étudier,
Pas un copeck, pour s’évader,
Et puis cette vie qui te fait chier,
J’t’écris ma muse, là où tu es,
T’es partie ailleurs comme un secret,
Il reste tes tubes et tes pinceaux,
Juste de quoi finir le tableau.


Paroles et musique : Robert Nicollet



6 commentaires:

  1. Réponses
    1. Merci, passez une bonne journée, amicalement, Robert.

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    2. Bravo, très beau pour les oreilles!!

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    3. Nicollet Robert18 mars 2024 à 17:40

      Merci, passe une bonne soirée, amitiés, Robert

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  2. Je te connais bien, cher Rob. T'as une mine inépuisable de vocables, de mots, qui amortissent le choc de nos maux. Et chaque fois que tu y plonges ta main, elle en ressort toujours avec des pépites au bout des doigts,qui dilatent des coeurs meurtris.💪💪💪

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    1. Nicollet Robert19 mars 2024 à 15:21

      Merci, pour ce sympathique commentaire... Qui me touche sincèrement, passe une agréable journée, amitiés, Robert.

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