vendredi 17 mars 2017

Éternelle (Enregistrement public au Centre Européen de Poésie d'Avignon).


Merci à Marie Jouannic pour  son lieu et son action pour la poésie, pour son écoute envers les artistes...



















De tes mains effilées, tu décrochais la lune,
Pour pouvoir éclairer le sable des dunes,
Qu’on recouvre d’un drap, quand la nuit s’éveille,
Quand l’amour prend sa place et devient éternelle.

Elle berçait les vagues, des mers tranquilles
Elle calmait les tempêtes, des océans fragiles,
Sur les ailes des mouettes, elle voyageait souvent,
Accrochée à leur coeur, prisonnière du temps.

Les nuages, blessés par ses yeux de soleil
Arrosaient les enfants de pluie au goût de miel,
Elle vivait dans la colline, loin de ces hautes futaies,
Son coeur était si grand que souvent elle s’y perdait.

Elle venait d’un pays, elle en rêvait parfois,
Où elle imaginait les chemins d’autrefois,
Quand les princes chevaliers se battaient pour elle,
 Se donnant tout entier, rien que pour toi ma belle.

Puis un jour, lassée, par trop de rêves déçus,
Par trop de souffrances et d’amour déjà vu,
Elle préféra partir, portée par le vent,
Libérant les étoiles, d’un fardeau brûlant.

Je sais que de là-haut, je sais que tu m’entends.
Je t’envoie de doux « bonjours », avec plein de choses dedans,
J’ai beau m’accrocher aux rocs de granit,
Ta voix, ton sourire, et ton corps les effritent.

De tes mains effilées, tu décrochais la lune,
Pour pouvoir éclairer le sable des dunes,
Qu’on recouvre d’un drap, quand la nuit s’éveille,
Quand l’amour prend sa place et devient éternelle.

Paroles et musique: Robert Nicollet. 




3 commentaires:

  1. ETERNELLE : comme tes chansons, ce sont des poèmes magnifique. Ils remuent nos sentiments et secouent notre ❤ . MERCI .

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    1. Merci Jean-Marie, passe une excellente soirée. Merci aussi pour ta fidélité à mes créations... Reçois toute mon amitié, Robert.

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    2. J'apprécie e que tu écris et que tu compose. MERCI

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