mercredi 20 mars 2024

Sages regrets (à la terrasse d'un bistrot).





 L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Aura les yeux comme des images,
Il chantera comme je le fais,
Des poèmes à nous rendre sages.
Il nous arrêtera le temps,
Pour une escale à la tendresse,
Il nous protégera du vent, pour qu’on ait chaud dans nos ivresses.
Il nous protégera du vent, pour qu’on ait chaud dans nos ivresses.
L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Mettra son cœur dans nos caresses,
Une fillette ou un petit ket,
Un p’tit bout d’choux, aux rondes fesses.
Il nous contera tous les soirs,
Ses rêves et souvent ses cauchemars,
Pour se blottir dans nos bras, et se coucher un peu plus tard.
Pour se blottir dans nos bras, et se coucher un peu plus tard.
Puis, viendra l’âge des conneries,
Des amourettes au bac philo,
Des grandes gueules aux cœurs fragiles,
Des chansons dans les bistrots.
Oh! Bien sûr, tu pleureras,
A ne  plus savoir où il en est,
Puis au matin, sans trop y croire, il reviendra comme tu l’as fait.
Puis au matin, sans trop y croire, il reviendra comme tu l’as fait.
Un jour viendra, on s’en ira,
Et, là finira notre histoire,
Les yeux fermés, le cœur sans voix,
Je sais qu’on lui manquera.
Mais la vie, ça ne s’écrit pas,
Plus on la vit, plus elle s’en va.
Mais la vie, ça ne s’écrit pas,
C’est bien dommage, mais c’est comme ça.
L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Ne restera qu’un vieux mirage,
Sûrement pour moi, beaucoup de regrets, à force d’avoir été trop sage.
Sûrement pour moi, beaucoup de regrets, à force d’avoir été trop sage.
Paroles et musique: Robert Nicollet.

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