mardi 17 décembre 2024
mercredi 4 décembre 2024
vendredi 29 novembre 2024
Vitriol'blues au Marché de Saint Quentin la Poterie...
VITRIOL'BLUES.
Ils enchaînent les poètes, aux durs maillons rouillésDes chaînes des prisons, qu’ils ont prostituées;Leurs barreaux de la honte te gardent prisonnier,Entre ces quatre murs, tes mots, ils ont tués.Ils ont brûlé tes vers, poètes ou écrivains.Tes belles idées se crèvent, comme une peau de chagrin.La liberté se meurt, ses larmes sont de tristesse.Sur le lit de la peur, c’est de l’amour qu’on blesse.La liberté est en dangerLa liberté est bafouée. Ils construisent leur monde, sur leur intolérance,Et leurs discours inondent, les trottoirs de vengeance.Ils baladent leur dégoût, les armes en porte voixSur des êtres à genoux, couverts de désarroi.Ils disent que certains ont la peau qui dérange,Qu’à la couleur du teint, on sait de quoi est l’angeIls savent fragiliser, les mots de la misère,Ces gens venus d’ailleurs, qui traînent leur galère.La liberté est en dangerLa liberté est bafouée. Ils te crachent à la gueule, sur ta fragilité,Un funeste linceul, empli de cruautéEt, si l’on chante encore, derrière les coups de feu,C’est que leurs armes ont tort, et nos mots merveilleux.Amis poètes rêvent, s’ouvrir les prisons,Amis poètes, rêvent, dans les rues les chansons,
Cette nuit de clair de lune, où les étoiles se couvrent,
Des mots de liberté, qu’en rêvant on retrouve,
Des mots de liberté, qu’on aimerait retrouver.Paroles et musique : Robert Nicollet.
dimanche 20 octobre 2024
Ballade pour Aline
Avec l'aimable participation de Valentin Seignez Bacquet, Violoniste soliste.
Une belle rencontre...
1er prix des ACI aux rencontres de la chanson de Caissargues...
Elle chantait des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Elle écrivait des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur son jeans délavé,
Il y avait toutes ses idées,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Une fois le bac dans le sac,
Elle partit à la Fac,
Ses cours d’économie,
Lui bouffaient toute sa vie,
Puis à minuit et demie,
Elle me rejoignait au lit,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle travaille aux finances,
Service des contredanses
Elle commence à huit heures,
Rentre chez elle à cinq heures,
Puis elle allume la télé,
Et elle va se coucher
C’est ce qu’on t’a enseigné
A l’université.
Mais où est ma copine,
Des « Martin Luther King »,
Des combats passionnés,
Où sont tes grandes idées?
Excuses moi quand même,
Si je t’ai fait de la peine,
A manier les souvenirs,
On se rend compte du pire.
Mais, tu chantais des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Tu écrivais des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur ton jeans délavé,
Il y avait toutes tes idées,
Tu restes une grande copine,
Toi que j’appelle Aline.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
vendredi 18 octobre 2024
L'enterrement d'un poème - Avignon le 16 Octobre 2024
Ce poème d’Amour tombant sur le sol,
Dans cet automne endeuillé où se brûlent nos alcools
Comme un torrent en furie, comme un ultime soupir,
Le visage de larmes, et la vie qui se déchire.
Il tremble, grelotte, il n’a plus rien à me dire,
Il est nu, dépouillé, sans une rime, il chavire,
Il tombe, se meurtrit, dans cette flaque il se noie,
Poème d’un autre monde, où les poètes étaient rois.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Cet amour abandonné, au coin d’une rue,
Lorsque l’un s’en va, quand l’autre n’est plus,
Ce terminus de jour, qui drague mes nuits,
Qui en font des cauchemars, et des rêves engloutis,
Aux abords de mon port, où survit ta mémoire,
Où les chaloupes clapotent, en crachant notre histoire,
Mon amour naufragé, sur récif en tempête,
Poésie enivrante, à l’impuissante quête.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Dans les crachoirs des temples, où la conscience rôde,
Où les têtes se baissent, comme des saules en maraude
Où la honte se grise, et noircit nos pâleurs,
Habillant nos souvenirs de mensonges charmeurs...
Et, j’entends pleurer, dans le hall des silences
Des cœurs blessés, des cris de résistance
Des heures enlacées de sinistres déchirures
Où les rêves se meurent dans des cachots obscurs.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Mon amour, endormie, sur ce poème en dérive,
Où les mots se battent contre des vers en folie,
Où ton nom résonne comme des coups de tonnerre,
Le soir, arrivant, je compte les éclairs,
Ils me montrent la nuit, comme un jour sans fin,
Ton corps amoureux blotti contre le mien,
Tu me parles tout bas, comme une caresse de mot
Et moi je t’écoute, je te rêve en sanglot.
Mais vivre... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Paroles et musique: Robert Nicollet.
jeudi 17 octobre 2024
Les mots libres (dans la rue en face de l'académie des arts à Avignon.
Avec l'aimable participation de Valentin Seignez Bacquet, violoniste soliste...
lundi 23 septembre 2024
Film exposition "Soleil bleu".
La chanson " les mots libres" est écrite, composée et interprétée par Robert Nicollet.
dimanche 22 septembre 2024
Les belles de nuit
Au marché de Saint Quentin de la Poterie.
Leurs jupes aux malices artifices,Sur nos désirs toujours complicesElles ont des délices a offrir,A celui qui en a pour jouir, Elles tirent leurs bas, jusqu’au bas-ventre,Leurs fines dentelles dans la lumière,Des doux plaisirs qu’elles nous inventent,Dans de belles lettres étrangères. Elles ont leurs doigts endimanchés,Aux dieux célestes de leurs desseinsLeurs mains aux éventails secretsOnt fait rêver nos lendemains. Elles ont mis des couleurs aux temps,Sur leurs corps nus, à peine éclos.Leurs coquines coquilles croquantDes lieux qu’on dit incognitos. Les yeux en partance pour l’ailleurs,Dans ce cargo, privé d’hublotElles crèvent leur histoire, en plein cœur,Pour accoucher d’Amour frigo.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
vendredi 20 septembre 2024
mardi 17 septembre 2024
l'enterrement d'un poème au Théâtre des marionnettes ( La Barthelasse).
Ce poème d’Amour tombant sur le sol,
Dans cet automne endeuillé où se brûlent nos alcools
Comme un torrent en furie, comme un ultime soupir,
Le visage de larmes, et la vie qui se déchire.
Il tremble, grelotte, il n’a plus rien à me dire,
Il est nu, dépouillé, sans une rime, il chavire,
Il tombe, se meurtrit, dans cette flaque il se noie,
Poème d’un autre monde, où les poètes étaient rois.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Cet amour abandonné, au coin d’une rue,
Lorsque l’un s’en va, quand l’autre n’est plus,
Ce terminus de jour, qui drague mes nuits,
Qui en font des cauchemars, et des rêves engloutis,
Aux abords de mon port, où survit ta mémoire,
Où les chaloupes clapotent, en crachant notre histoire,
Mon amour naufragé, sur récif en tempête,
Poésie enivrante, à l’impuissante quête.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Dans les crachoirs des temples, où la conscience rôde,
Où les têtes se baissent, comme des saules en maraude
Où la honte se grise, et noircit nos pâleurs,
Habillant nos souvenirs de mensonges charmeurs...
Et, j’entends pleurer, dans le hall des silences
Des cœurs blessés, des cris de résistance
Des heures enlacées de sinistres déchirures
Où les rêves se meurent dans des cachots obscurs.
Mais, vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Mon amour, endormie, sur ce poème en dérive,
Où les mots se battent contre des vers en folie,
Où ton nom résonne comme des coups de tonnerre,
Le soir, arrivant, je compte les éclairs,
Ils me montrent la nuit, comme un jour sans fin,
Ton corps amoureux blotti contre le mien,
Tu me parles tout bas, comme une caresse de mot
Et moi je t’écoute, je te rêve en sanglot.
Mais vivre... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Paroles et musique: Robert Nicollet.
jeudi 5 septembre 2024
"Ballade pour Aline" au Festival de Charavines 2024.
1er prix des ACI aux rencontres de la chanson de Caissargues...
Ballade pour Aline.
Elle chantait des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Elle écrivait des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur son jeans délavé,
Il y avait toutes ses idées,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Une fois le bac dans le sac,
Elle partit à la Fac,
Ses cours d’économie,
Lui bouffaient toute sa vie,
Puis à minuit et demie,
Elle me rejoignait au lit,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle travaille aux finances,
Service des contredanses
Elle commence à huit heures,
Rentre chez elle à cinq heures,
Puis elle allume la télé,
Et elle va se coucher
C’est ce qu’on t’a enseigné
A l’université.
Mais où est ma copine,
Des « Martin Luther King »,
Des combats passionnés,
Où sont tes grandes idées?
Excuses moi quand même,
Si je t’ai fait de la peine,
A manier les souvenirs,
On se rend compte du pire.
Mais, tu chantais des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Tu écrivais des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur ton jeans délavé,
Il y avait toutes tes idées,
Tu restes une grande copine,
Toi que j’appelle Aline.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
dimanche 12 mai 2024
Festival " le Mois de la Poésie" - La Princesse des sables -
Elle rêvait de retourner dans son pays,
De revoir ses frères et ses amis.
Qu'elle avait perdues en venant ici,
Qu'elle avait perdues en venant ici.
Elle avait trouvé un drôle de boulot,
Elle travaillait la nuit dans un bistrot,
Où venaient des dizaines de matchos,
Boire des rêves et se croire des héros,
Boire des rêves et se croire des héros.
Elle a renoncé aux emblèmes de sa culture,
Aux oasis, aux mosquées et aux voilures.
Elle a tout quitté pour vivre avec toi,
Toi société, qui la rejette à chaque fois,
Toi société, qui la rejette à chaque fois.
Dans ses yeux flottent les vagues de la mer,
Sur son visage le sable du désert.
Et sa peau fine, tapisse sa figure,
De traits parfaits, comme ceux de l'azur,
De traits parfaits, comme ceux de l'azur,
Sa voix brode des mots de tous les jours
De la dentelle, jusqu'aux versets d'Amour.
Et quand elle chante, rêve le troubadour,
Il ne reste plus qu'une princesse, en haut d'une tour.
Il ne reste plus qu'une princesse, en haut d'une tour.
Si je t'écris ces quelques mots, dans cette chanson,
C'est pour te dire que j'comprends ta déception.
Qu'un mot de toi, et j't'emmène dans ton pays,
Un mot de toi, et je réapprends la vie.
Un mot de toi, et je réapprends la vie.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
vendredi 26 avril 2024
Ballade pour Aline
Au Bistrot des sales gosses...
Elle chantait des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Elle écrivait des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur son jeans délavé,
Il y avait toutes ses idées,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Une fois le bac dans le sac,
Elle partit à la Fac,
Ses cours d’économie,
Lui bouffaient toute sa vie,
Puis à minuit et demie,
Elle me rejoignait au lit,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle travaille aux finances,
Service des contredanses
Elle commence à huit heures,
Rentre chez elle à cinq heures,
Puis elle allume la télé,
Et elle va se coucher
C’est ce qu’on t’a enseigné
A l’université.
Mais où est ma copine,
Des « Martin Luther King »,
Des combats passionnés,
Où sont tes grandes idées?
Excuses moi quand même,
Si je t’ai fait de la peine,
A manier les souvenirs,
On se rend compte du pire.
Mais, tu chantais des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Tu écrivais des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur ton jeans délavé,
Il y avait toutes tes idées,
Tu restes une grande copine,
Toi que j’appelle Aline.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
lundi 25 mars 2024
Femme à Cuba (concert en appartement)
Merci pour l'organisation et la gentillesse de Daniella Coletta...
Mes yeux perchés sur tes soleils,
J’entends ta voix, ton cœur chanté
Femme de Cuba, femme du réveil
Tes mots, ta joie, tes libertés.
De Santiago à La Havane,
Ondule tes rythmes, marque tes pas
Sous ton ciel bleu, lumières safranes
Ouvre ton âme, ouvre tes bras.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Sur ta musique, la magie sonne
Dans mes entrailles, mes convictions
A tes paroles, mon cœur résonne,
Femme de charme, femme des passions
Dans ton combat, la vie est dure
Mais ton sourire, est des plus beaux
Femme de Cuba, Femme d’azur
Montre-moi la route, je ne sais plus trop.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba
Les enfants jouent dans les ruelles
Leurs rires les portent jusqu’à la nuit,
Il n’y a pas d’ombre, ni sentinelle,
Le jeu, la vie, sont grands amis,
Si le silence des clairs de lune
Trouve tes beaux yeux, ange du soir
C’est pour effeuiller une à une,
Les phrases d’amour, les cris d’espoir.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Je garderai de mon voyage
De belles images où tu seras
Femme aventure, femme courage
Je sais toujours que tu vaincras.
Ce grand pays, que tu construis
C’est des sourires, et pleins d’amour,
Cette belle île, un paradis,
Où l’amitié, c’est pour toujours.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Femme infinie, femme à Cuba.
Femme infinie, femme à Cuba.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
vendredi 22 mars 2024
"La ballade du trottoir" et La fille aux yeux cristal" à la terrasse d'un bistrot.
LA BALLADE DU TROTTOIR
Assise sur le trottoir,
Le trottoir de la rue.
Une rue sans histoire,
Une histoire sans issue.
Le regard dans le vide,
Plein de vide d’Amour.
Amour aux mille rides,
Mille rides de chaque jour.
La main vers l’autre tendue,
Tendue parce qu’elle a faim.
Faim et froid dans la rue,
La rue, sa rue sans fin.
Peut-être, serais-je l’autre,
Cet autre qui la regarde,
Peut-être qu’un jour ou l’autre.
Sans que j’y prenne garde.
Je serais dans l’histoire,
Assis sur le trottoir,
Ce trottoir de la rue,
Cette rue, sans issue.
Alors j’irais cueillir
Des roses d’espérance,
Pour pouvoir en offrir,
Aux femmes dans la souffrance.
LA FILLE AUX YEUX CRISTAL (LOLA).
Elle marche seule sur le trottoir,
La fille blonde aux yeux cristal,
Elle n’a pas peur, il se fait tard,
Elle a son âme dans les étoiles
Elle marche seule comme un poème,
Qu’aurait des dentelles de « je t’aime »,
Elle pense à sa fille, de dix ans,
Et qu’elle aimerait voir plus souvent.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…
Elle marche seule, dans cette ville,
Rêvant d’une âme au cœur fragile,
Qui lui donnerait un sac d’amour.
Et qui serait là comme un toujours…
Sa vie ça serait juste du bonheur,
Juste un sourire au bout d’une fleur,
De doux baisers contre ses lèvres,
Qu’elle cacherait dans sa boîte à rêve.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…
Elle marche seule, sur le boulevard,
Cette femme blonde, aux idées noires,
Les p’tits boulots, les fins de mois,
C’est l’quotidien d’une vie sans joies.
Elle rêvait d’une histoire d’amour,
Une passion sur draps de velours,
Mais elle est là, dans son studio,
Et, y’a plus rien dans le frigo.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…
Elle rêve seule, sur c’vieux divan,
Sa vie se blues, son cœur se fend,
Elle passe ses nuits, à tapoter
Sur des réseaux à faire chialer…
Je t’souhaite qu’un jour, sur l’horizon,
Tu aies du soleil dans tes cheveux blonds
Et d’la lumière au fond des yeux,
Comme le cristal des jours heureux.
Lola, ne pleure pas, un jour viendra…
Paroles et musique : Robert Nicollet.
mercredi 20 mars 2024
Sages regrets (à la terrasse d'un bistrot).
L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Aura les yeux comme des images,
Il chantera comme je le fais,
Des poèmes à nous rendre sages.
Il nous arrêtera le temps,
Pour une escale à la tendresse,
Il nous protégera du vent, pour qu’on ait chaud dans nos ivresses.
Il nous protégera du vent, pour qu’on ait chaud dans nos ivresses.
L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Mettra son cœur dans nos caresses,
Une fillette ou un petit ket,
Un p’tit bout d’choux, aux rondes fesses.
Il nous contera tous les soirs,
Ses rêves et souvent ses cauchemars,
Pour se blottir dans nos bras, et se coucher un peu plus tard.
Pour se blottir dans nos bras, et se coucher un peu plus tard.
Puis, viendra l’âge des conneries,
Des amourettes au bac philo,
Des grandes gueules aux cœurs fragiles,
Des chansons dans les bistrots.
Oh! Bien sûr, tu pleureras,
A ne plus savoir où il en est,
Puis au matin, sans trop y croire, il reviendra comme tu l’as fait.
Puis au matin, sans trop y croire, il reviendra comme tu l’as fait.
Un jour viendra, on s’en ira,
Et, là finira notre histoire,
Les yeux fermés, le cœur sans voix,
Je sais qu’on lui manquera.
Mais la vie, ça ne s’écrit pas,
Plus on la vit, plus elle s’en va.
Mais la vie, ça ne s’écrit pas,
C’est bien dommage, mais c’est comme ça.
L’enfant que tu ne m’as pas fait,
Ne restera qu’un vieux mirage,
Sûrement pour moi, beaucoup de regrets, à force d’avoir été trop sage.
Sûrement pour moi, beaucoup de regrets, à force d’avoir été trop sage.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
mardi 27 février 2024
Les belles de nuit
Leurs jupes aux malices artifices,Sur nos désirs toujours complicesElles ont des délices a offrir,A celui qui en a pour jouir, Elles tirent leurs bas, jusqu’au bas-ventre,Leurs fines dentelles dans la lumière,Des doux plaisirs qu’elles nous inventent,Dans de belles lettres étrangères. Elles ont leurs doigts endimanchés,Aux dieux célestes de leurs desseinsLeurs mains aux éventails secretsOnt fait rêver nos lendemains. Elles ont mis des couleurs aux temps,Sur leurs corps nus, à peine éclos.Leurs coquines coquilles croquantDes lieux qu’on dit incognitos. Les yeux en partance pour l’ailleurs,Dans ce cargo, privé d’hublotElles crèvent leur histoire, en plein cœur,Pour accoucher d’Amour frigo.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
samedi 17 février 2024
Les p'tits bonheurs à "La cigale dans la fourmilière".
En attendant que la scène soit libre... et que la technique soit en place...
C’est une larme qui s’fait sourire,
Un jour de pluie, en plein mois d’avril,
Du vague à l’âme qui s’noie de plaisir.
Sur le trottoir, d’un boulevard des souvenirs.
C’est du chagrin qui trouve l’amour,
Un soir, au bar, devant un ballon d’rouge,
C’est une ruelle, qui nous emmène,
Dans les sentiers de nos « je t’aime ».
C’est le désir, à l’angle d’une rue,
Dans les jarretelles d’une inconnue.
Un soir d’hiver, sous un lampadaire
Où deux tourtereaux s’bécottent en pleine lumière.
Les p’tits bonheurs, ça nous réchauffent le cœur,
Ça nous emmène, dans les nuages, en douceur,
Là où les rêves, effacent les problèmes
Le seul plaisir c’est d’se dire des « je t’aime »
C’est le père dodu, aux vêpres du soir,
Qui attend son verre de blanc, pour le boire
La mère Michelle qui a r’trouvé son chat,
Qui crie à tue-tête, mais qui rit aux éclats.
C’est le bonheur qui sourit à Madame
Avec aux mains un bouquet de pivoines.
Et les impôts qui vous rendent de l’argent,
Et ça, c’est une chose qui arrive pas très souvent !
Les p’tits bonheurs, ça vous chante des ballades
Au coin d’une rue, ou bien sous une arcade
Un accordéon, une guitare et une voix,
De la poésie, des p’tits mots, des p’tites joies.
Les yeux verts tendres, d’un amour en tempête,
Qu’on rêve de revoir un jour, à sa fenêtre,
Ces p’tits bonheurs, ça vous met du baume au cœur,
Et, c’est c’qu’il faut, pour une vie en couleurs.
Paroles et musique : Robert Nicollet.
samedi 20 janvier 2024
Chansons au lavoir de Lirac... "Le chien".
Le Chien.
Avant de mourir, je veux qu’on me laisseIsolé, seul, dans ma vieillesse.La mort errante, en guise de laisse,Avec pour maître, toute ma détresse.Se retrouver au petit matin,La peau ridée, en fil de lune,Et, pouvoir croire au lendemain,Le fait de boire son amertume.Refaire le monde à chaque verre,Lipper les gouttes, toute sa misère,Pisser sur les plates bande du coeur,Là où la mort se met en fleur.Avant de mourir, je veux qu’on me laisseIsolé, seul, dans ma vieillesse.La mort errante, en guise de laisse,Avec du vin, pour mes ivresses.Avant que je m’en aille, je veux qu’on enterre,Les cris des enfants qui ont faim,Pleurant leur vie, de larmes en pierreSur des prières qui ne servent à rien.Et pouvoir effacer les dires,De tous ces maîtres apostoliques,Qui devant Dieu, font les martyrs,En vertu de morale cynique.Pouvoir dégrafer leur corsage,Aux seins de démons et d’enfer,Et y accrocher leurs mirages,Aux yeux aveugles de l’univers.Avant de mourir, je veux qu’on me laisseIsolé, seul, dans ma vieillesse.La mort errante, en guise de laisse,Avec pour Dieu, toute ma tendresse.Alors peut-être j’irai mourir,Accroché aux étoiles du pire,A recoller, mes petits bouts de lune,Aux établis de l’infortune.Rallumer les amants perdus,Embrasser les nones, leur vertu,Fêter les mois, les jours, les heuresAux yeux bourgeois du triste coeur.Baiser le corps de l’infini,Lui faire l’amour toute la nuit,Avoir envie de se prendre la tête,De se balancer de la planète.Avant de mourir, je veux qu’on me laisseIsolé, seul, dans ma vieillesse.La mort errante, en guise de laisse,Avec pour niche, toute ma détresse.Mais il fait nuit, je vais rendre ma vie.Paroles et musique: Robert Nicollet
vendredi 12 janvier 2024
Extrait du concert de soutien à l'Ukraine - Villeneuve les avignon.
Femme à Cuba.
Mes yeux perchés sur tes soleils,
J’entends ta voix, ton cœur chanté
Femme de Cuba, femme du réveil
Tes mots, ta joie, tes libertés.
De Santiago à La Havane,
Ondule tes rythmes, marque tes pas
Sous ton ciel bleu, lumières safranes
Ouvre ton âme, ouvre tes bras.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Sur ta musique, la magie sonne
Dans mes entrailles, mes convictions
A tes paroles, mon cœur résonne,
Femme de charme, femme des passions
Dans ton combat, la vie est dure
Mais ton sourire, est des plus beaux
Femme de Cuba, Femme d’azur
Montre-moi la route, je ne sais plus trop.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba
Les enfants jouent dans les ruelles
Leurs rires les portent jusqu’à la nuit,
Il n’y a pas d’ombre, ni sentinelle,
Le jeu, la vie, sont grands amis,
Si le silence des clairs de lune
Trouve tes beaux yeux, ange du soir
C’est pour effeuiller une à une,
Les phrases d’amour, les cris d’espoir.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Je garderai de mon voyage
De belles images où tu seras
Femme aventure, femme courage
Je sais toujours que tu vaincras.
Ce grand pays, que tu construis
C’est des sourires, et pleins d’amour,
Cette belle île, un paradis,
Où l’amitié, c’est pour toujours.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Cette chanson, elle est pour toi,
Femme d’Amour, et du combat
Démocratico, y Libertad.
Femme infinie, femme à Cuba.
Femme infinie, femme à Cuba.
Femme infinie, femme à Cuba.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
mardi 9 janvier 2024
Chansons au lavoir de Lirac... Ballade pour Aline.
Ballade pour Aline.
Elle chantait des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Elle écrivait des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur son jeans délavé,
Il y avait toutes ses idées,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle s’était mise en marche,
Pour la paix au Vietnam,
Pour les bonzes qui cramaient,
Là-bas sur le macadam,
Contre les « B-52 »,
Et tous ces militaireux,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle piquait Charlie hebdo,
Dans les kiosques à journaux,
Il y avait des dessins de Reiser,
Plein ses étagères,
Quand elle ouvrait le Figaro,
C’était pour la chasse d’eau.
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline
Une fois le bac dans le sac,
Elle partit à la Fac,
Ses cours d’économie,
Lui bouffaient toute sa vie,
Puis à minuit et demie,
Elle me rejoignait au lit,
C’était une grande copine,
Elle s’appelait Aline.
Elle travaille aux finances,
Service des contredanses
Elle commence à huit heures,
Rentre chez elle à cinq heures,
Puis elle allume la télé,
Et elle va se coucher
C’est ce qu’on t’a enseigné
A l’université.
Mais où est ma copine,
Des « Martin Luther King »,
Des combats passionnés,
Où sont tes grandes idées?
Excuses moi quand même,
Si je t’ai fait de la peine,
A manier les souvenirs,
On se rend compte du pire.
Mais, tu chantais des poèmes
Sur les trottoirs mouillés,
Tu écrivais des « je t’aime »
Sur les portes du lycée,
Et sur ton jeans délavé,
Il y avait toutes tes idées,
Tu restes une grande copine,
Toi que j’appelle Aline.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
Inscription à :
Articles (Atom)