Ce
soir, il pleut dans la cour, Des
larmes de chagrin, Comme
des larmes d’amour, Aux
parfums incertains. Sèche
tes larmes, prends ma main, J’te
montrerai le chemin, Pour,
soigner nos blessures, Jusqu’au
dernier demain. Il
n’y a pas d’Amour facile. Il
pleut des silences Dans
le bruit de nos vies, Nos
cœurs dans l’abstinence, D’un
amour trop meurtri. Il
est des peines d’amour, Dont
on ne se remet pas. Mais
qu’importe, du jour, Je
sais qu’on se reverra. Il
n’y a pas d’Amour facile. Ne
pleure plus, ma belle Tu
sais bien que je suis là N’aie
aucune peine, Serre-toi
fort dans mes bras. Entends
les mots que je sème Entends
le souffle de ma voix. Tu
sais combien je t’aime, Combien
je tiens à toi. Car,
il n’y a pas d’Amour facile. Allez
viens, on va briser nos chaînes, S’évader
sur notre belle île, Celle
qui efface nos peines, Et
rend notre amour infini. Nous
construirons des jardins, Où
les fleurs seront nos baisers Le
soleil sera sur nos lèvres, Pour
illuminer nos rêves. Mais,
il n’y a pas d’Amour facile. Paroles
et musique : Robert Nicollet.
Je
t’imagine, toi, dans le nord, Là-bas
au froid, toi que j’adore, Je
t’imagine, ton doux visage, Aux
yeux si verts, que j’fais naufrage. Dans
mon radeau, je rame d’amour, Je
perds mes gammes, je perds toujours Je
t’attends là, comme chaque jour, Fou
de tes mots, folie qui saoule Tu
m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies, Tu
me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu
t’enfuis… Je
reste là, seul dans l’oubli, Je
reste là, au bord de tes lunes, Jusqu’au
soir, de mes envies, Lorsque
la nuit, m’enivre et m’embrume. Dans
le noir de tes silences, J’entends
le vent, j’entends l’absence, J’entends
le cri, d’la solitude, Elle
m’accompagne, comme l’habitude. Tu
m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies, Tu
me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu
t’enfuis… Alors,
je rêve, de tes mots bleus, Que
j’emportais dans mes bagages Bien
plus brûlant qu’un ciel en feu, Tu
me chavirais, mon cœur en cage. Je
rêve encore, de nos poèmes, De
ton parfum, de nos je t’aime, Je
rêve encore, si fort d’ivresse, Que
j’en boirai, chaque caresse, Tu
m’écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m’oublies, Tu
me dis combien tu m’aimes, combien je te manque et puis, tu
t’enfuis… Alors
je guette, le moindre geste, Le
moindre mot, le moindre reste, Je
n’veux rien perdre, je garde tout, Même
les coups durs, les moments fous, Et,
je t’attends là, ma belle furtive De
blanches pivoines sur notre sentier Elles
ont le parfum de nos rives Elles
ont la sève de nos étés…
Tu m'écris, tu me parles, tu me promets, puis tu m'oublies,
Je
te dis combien je t’aime, combien tu me manques et puis, tu
t’enfuis…