On estime qu'annuellement, 219000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles dans notre pays… cette chanson sans prétention, ne relate qu’un fait divers…
Fait quotidien…
Elle marchait sur ce
trottoir,
Dans les lueurs de la nuit,
Son pas résonnait dans le
soir
Il était déjà plus de minuit.
Elle avait peur, toute seule,
En sortant du cinéma,
Une ombre, un bruit, et cette
gueule,
Quelque chose qui ne lui
revenait pas.
Elle accéléra le pas,
Mais lui, en fit tout autant,
Elle prit le trottoir d’en
face,
Croyant qu’il s’rait moins
collant
Elle avait peur, dans le
noir,
En sortant du cinéma,
Elle était seule, comme
chaque soir
Et lui la collait au pas.
Sans forces et paralysée
Par l’angoisse de l’instant,
Par la crainte d’être
agressée
Par lui, qui devenait
menaçant
Elle décida de filer,
Pour semer ce triste brigand,
Mais elle tomba sur le pavé,
La tête dans une mare de sang…
La tête dans une mare de sang…
Lui, pris son sac et
s’enfuie,
Elle resta seule trop
longtemps,
Sans soin, elle mourut dans la
nuit.
Paroles et musique :
Robert Nicollet.