vendredi 15 novembre 2019

l'inconnue du quartier





Tu errais dans le soir, sur un boulevard à Bruxelles  
Y’avait plein de chagrins dans ton sac à bretelle,
Ton regard dans le noir, cherchait un peu d’espoir
Une lueur, une histoire, avant qu’il n’soit trop tard
Je t’ai croisée, et je n’t’ai jamais oubliée
Toi, l’inconnue…

Sous ce réverbère, t’avais le cœur à l’envers,
La pluie noyait tes larmes, et tes fringues qui rendaient l’âme
Tes cheveux gris trempés, dégoulinant du mal aimé
Et cette triste solitude, dans ton îlot d’infortune,
Je t’ai croisée, et je n’t’ai jamais oubliée
Toi, l’inconnue…

Tu tendais la main, dans cet hiver sans fin,
Cueillir quelques euros, pour les boire au bistrot,
Se réchauffer le cœur, en restant jusqu’à plus d’heures,
Et terminer la nuit, ivre, dans un coin tout près d’ici.
Je t’ai croisée, et je n’t’ai jamais oubliée
Toi, l’inconnue…

Puis, un matin de vent froid, je n’t’ai plus retrouvée,
Il ne restait que ton sac, sur le bord du pavé,
Que s’était-il passé ? Dans cette brume glacée,
Je n’t’ai jamais revue, toi l’inconnue du quartier,
Je ne t’ai plus croisée, mais je n’t’oublierais jamais
Toi l’inconnue.

Paroles et musique : Robert Nicollet.

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