A l’horizon où le ciel se
couche
Des rougeurs sublimes du
soleil,
Où les nuages souvent
accouchent
De l’ombre obscure, du
sommeil.
Quand le vent calme ses
folies
Dans la naissance grisante
des nuits,
J’entends le silence,
j’entends l’oubli,
Je reste là, et je
t’attends.
Je t’attends là, jusqu’à
plus tard,
Je t’attends là comme tous
les soirs,
Là, dans cette chambre,
chargée d’espoir
Eternellement, je t’attends.
Pour nos hivers, d’or,
d’étincelles
Pour nos printemps, de
fleurs pastelles
Pour nos étés au clair de
miel
Quand nous draguions le
septième ciel
Pour cet automne, mal en
point,
Pour ce fichu train qui
t’emmène,
Vers une autre gare, un
autre destin,
Comme je crie, comme je
t’aime,
Je t’attends là, jusqu’à
plus tard,
Je t’attends là comme tous
les soirs,
Là, dans cette chambre
chargée d’espoir
Eternellement, je t’attends.
Tu as fermé nos portes
secrètes,
Caché nos photos, jeté nos
lettres
Tu as claqué dix ans de
bonheur
D’un revers de manche, en
deux heures.
Sur les cachots sombres de
l’oubli
S’enfuient nos passions,
s’enfuie l’envies
Nos écorchures nous font si
mal
Que la rupture semble banale
Mais, je t’attends là,
jusqu’à plus tard,
Je t’attends là comme tous
les soirs,
Là, dans cette chambre
pleine d’espoir
Eternellement, je t’attends.
Tu sais la vie est éphémère,
Il faut savoir taire nos
guerres,
Il faut savoir aller plus
loin,
Là où les étoiles tracent
nos chemins
Là où la vie s’enflamme
d’amour,
Là où nos cœurs sont sans
détours,
Et qu’ils nous offrent
l’infini,
Pour s’aimer là, toute une
vie…
Je t’attendais, mais c’est
trop tard,
Je t’attendais comme chaque
soir,
Las de t’attendre, on s’est
perdu
Et cette fois-ci, je
n’t’attends plus
Paroles et musique :
Robert Nicollet.