Elle
rêvait de retourner dans son pays,
De
revoir ses frères et ses amis.
Qu'elle
avait perdues en venant ici,
Qu'elle
avait perdues en venant ici.
Elle
avait trouvé un drôle de boulot,
Elle
travaillait la nuit dans un bistrot,
Où
venaient des dizaines de matchos,
Boire
des rêves et se croire des héros,
Boire
des rêves et se croire des héros.
Elle
a renoncé aux emblèmes de sa culture,
Aux
oasis, aux mosquées et aux voilures.
Elle
a tout quitté pour vivre avec toi,
Toi
société, qui la rejette à chaque fois,
Toi
société, qui la rejette à chaque fois.
Dans
ses yeux flottent les vagues de la mer,
Sur
son visage le sable du désert.
Et
sa peau fine, tapisse sa figure,
De
traits parfaits, comme ceux de l'azur,
De
traits parfaits, comme ceux de l'azur,
Sa
voix brode des mots de tous les jours
De
la dentelle, jusqu'aux versets d'Amour.
Et
quand elle chante, rêve le troubadour,
Il
ne reste plus qu'une princesse, en haut d'une tour.
Il
ne reste plus qu'une princesse, en haut d'une tour.
Si
je t'écris ces quelques mots, dans cette chanson,
C'est
pour te dire que j'comprends ta déception.
Qu'un
mot de toi, et j't'emmène dans ton pays,
Un
mot de toi, et je réapprends la vie.
Un
mot de toi, et je réapprends la vie.
Paroles et musique: Robert Nicollet.
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