vendredi 21 octobre 2016

La rupture…





Prêtes-moi ta lumière, pour embraser mes nuits,
Sur l’asphalte noirci par mes perles de pluie,
J’accompagne ton âme, aux absinthes fleuries,
Dans l’ivresse nocturne, où mon esprit vacille.
Dans la brume insoumise, aux estampes sublimées,
Ta furtive silhouette s’allonge de baisers,

Parles-moi de tes rêves, aux écumes blanchies
Sur la mer de l’oubli, j’ai pleuré nos folies,
Habillé l’éphémère d’infinies nostalgies,
Où le silence blême, règne comme un sursis.
Où l’écho de ta voix, découvrant tes lèvres
S’accroche à mes lunes, s’accroche pour te perdre.

Donnes-moi ta tendresse, ta chaleur complice
Libère tes paradis, aux liqueurs de délice
Calmes-toi mon amour, soignes tes déchirures
Tes profondes blessures, tes cassures, tes armures,
Et le temps me revient, mes années en chagrin,
Et le temps me revient, et le temps n’y peut rien.

Mon amour restes là, juste là près de moi,
Serres-toi fort dans mes bras, comme pour la première fois,
Tu te rappelles nos vingt ans, tu te rappelles de ce bar?
Ça s’appelait chez Gaspard, nous étions là pour nulle part,
Nous étions là, par hasard, l’amour… par hasard…
L’amour… dans le soir… plein d’amour… puis… trop tard…


Paroles et musique: Robert Nicollet.

samedi 8 octobre 2016

Ta cigarette








Extrait de l'album " Briseurs de rêves".


Une clop à fumer, qui s’écope en fumée,
Une seconde allumée, et bien vite écrasée.
De doux dix centimètres, aux rondeurs éphémères,
Qui se collent à tes lèvres, pour s’envoyer en l’air.
Pour te plaire...

Sur tes yeux bleus gitane, ô malicieuse dame
Sur ta bouche océane, en sublime courtisane
Elle embrume ton visage, allumeuse allumée,
Pour fondre en un mirage, puis, se dissiper.
S’évader...

Elle voyage avec toi, ton ombre pour tout bagage,
De celle qu’on n’oublie pas, qu’on garde en équipage
Que tu ries, que tu pleures, elle sait t’accompagner,
Ses doux plaisirs charmeurs, rougissant passionné,
Ma poupée...

Et, les chaudes nuées, de tes belles bouffées
S’endorment sublimées au fond du cendrier.
Elles se tordent, toutes frêles, dans ce grand lit cendré
Pour se fondre avec celles, que t’as déjà fumées.
Condamnées...


Paroles et musique: Robert Nicollet