Prêtes-moi ta lumière, pour
embraser mes nuits,
Sur l’asphalte noirci par mes
perles de pluie,
J’accompagne ton âme, aux
absinthes fleuries,
Dans l’ivresse nocturne, où
mon esprit vacille.
Dans la brume insoumise, aux
estampes sublimées,
Ta furtive silhouette
s’allonge de baisers,
Parles-moi de tes rêves, aux
écumes blanchies
Sur la mer de l’oubli, j’ai
pleuré nos folies,
Habillé l’éphémère d’infinies
nostalgies,
Où le silence blême, règne
comme un sursis.
Où l’écho de ta voix,
découvrant tes lèvres
S’accroche à mes lunes,
s’accroche pour te perdre.
Donnes-moi ta tendresse, ta
chaleur complice
Libère tes paradis, aux
liqueurs de délice
Calmes-toi mon amour, soignes
tes déchirures
Tes profondes blessures, tes
cassures, tes armures,
Et le temps me revient, mes
années en chagrin,
Et le temps me revient, et le
temps n’y peut rien.
Mon amour restes là, juste là
près de moi,
Serres-toi fort dans mes
bras, comme pour la première fois,
Tu te rappelles nos vingt
ans, tu te rappelles de ce bar?
Ça s’appelait chez Gaspard,
nous étions là pour nulle part,
Nous étions là, par hasard,
l’amour… par hasard…
L’amour… dans le soir… plein
d’amour… puis… trop tard…
Paroles et musique: Robert
Nicollet.