Des vautours ténébreux envahissent
dans la tourmente,
Toutes griffes dehors, ils
tuent, ils violent, ils mentent
Entends-tu les cris des hommes
qu’ils assassinent ?
Entends-tu la douleur, la
terreur qui opprime ?
Ils craquent leur grenade à
la gueule d’innocents,
Ces barbares de panade ont
les mains souillées de sang,
Dans leurs chars de la honte où
les armes rugissent
C’est toute l’humanité qu’ils
anéantissent.
Ces vautours de leurs ailes,
aux plumes de postiche
Balayent nos citadelles, et nous
mettent tout en friche.
Ici, terres d’histoire, tes
statues sont détruites,
Ici, maîtres des arts, ici,
ils décapitent.
Ils brandissent leurs slogans,
devant des mères en larmes,
Ses tueurs en casserole vomissent
leur vacarme,
Armés de fausse thèse, de pamphlet
de kermesse
Ils châtient et ils pillent,
des familles, ils agressent.
Ces devins de basse-cour,
veulent nous parler d’Amour,
S’arrogeant droit de vie, sur
tout ce qui les entourent.
Là-bas les droits des hommes,
chaque jour sont violés.
Là-bas, le prix d'une vie, n'a
pas lieu de compter.
Ils dispersent leur peste, au
virus carnivore,
Endémie malicieuse, où seule
rode la mort,
Et, les vautours sont là,
sanguinaires et cruels,
Jetant ce reste d'amour, en
proie dans les ruelles.
On ne voulait plus croire, au
réveil insidieux
De ces volcans éteints qui crachent
de tout feu.
Quand le mot « toujours »
ne sait plus exister,
Quand toutes nos certitudes, sont
d’un trait effacées,
Liberté chérie, Liberté
d’aimer
Faut-il encore parler,
discuter, échanger,
Quand l’amour expire, c’est
le monde qui périt,
Quand la misère grandit,
c’est la terre qui s’appauvrit.
Eh ! L’Amour, tu
connais ?... L’Amour…
On mettra des drapeaux en
dessous des lampadaires,
On inscrira sur leur toile
des mots magnifiques et éternelles: Liberté, Egalité, Fraternité,
L’Amour, souviens-toi
l’Amour.
Paroles et musique: Robert Nicollet.