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Ce
poème d’Amour tombant sur le sol,
Dans
cet automne endeuillé où se brûlent nos alcools
Comme
un torrent en furie, comme un ultime soupir,
Le
visage de larmes, et la vie qui se déchire.
Il
tremble, grelotte, il n’a plus rien à me dire,
Il
est nu, dépouillé, sans une rime, il chavire,
Il
tombe, se meurtrit, dans cette flaque il se noie,
Poème
d’un autre monde, où les poètes étaient rois.
Mais,
vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Cet
amour abandonné, au coin d’une rue,
Lorsque
l’un s’en va, quand l’autre n’est plus,
Ce
terminus de jour, qui drague mes nuits,
Qui
en font des cauchemars, et des rêves engloutis,
Aux
abords de mon port, où survit ta mémoire,
Où
les chaloupes clapotent, en crachant notre histoire,
Mon
amour naufragé, sur récif en tempête,
Poésie
enivrante, à l’impuissante quête.
Mais,
vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Dans
les crachoirs des temples, où la conscience rôde,
Où
les têtes se baissent, comme des saules en maraude
Où
la honte se grise, et noircit nos pâleurs,
Habillant
nos souvenirs de mensonges charmeurs...
Et,
j’entends pleurer, dans le hall des silences
Des
cœurs blessés, des cris de résistance
Des
heures enlacées de sinistres déchirures
Où
les rêves se meurent dans des cachots obscurs.
Mais,
vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Mon
amour, endormie, sur ce poème en dérive,
Où
les mots se battent contre des vers en folie,
Où
ton nom résonne comme des coups de tonnerre,
Le
soir, arrivant, je compte les éclairs,
Ils
me montrent la nuit, comme un jour sans fin,
Ton
corps amoureux blotti contre le mien,
Tu
me parles tout bas, comme une caresse de mot
Et
moi je t’écoute, je te rêve en sanglot.
Mais
vivre.... mais vivre...ivre, ivre...d’Amour...
Paroles
et musique: Robert Nicollet.