J’ai vu le vert de tes yeux,
Crevé les tempêtes les plus
folles,
J’ai vu, ton regard amoureux,
M’offrir tes trésors, tes
opiums.
Nos chagrins obscurs nous
dévorent
Mais notre amour est éternel,
Ils ont la violence des
remords,
Et la tendresse de nos
merveilles.
Ces nuits où le noir se fait
roi,
Je défendrai nos feux
d’amour,
Le sombre deviendra éclat,
Nos lumières seront nos
toujours.
Nos ombres s’habilleront
d’étoiles,
Nos soleils de reflets
enflammés,
Et sur un ciel bleuté de soie
Nos âmes s’aimeront,
sublimées.
Mon Amour,
Je te rêve, je t’aime, je
t’attends…
Sur les ruelles de nos étés,
Nous marcherons, main dans la
main
Ton visage sur mon épaule
posée,
Je me ferai ainsi coussin.
Et si le froid devenait
rebelle,
J’enroulerais ton écharpe
blanche,
Autour de ton cou, ma belle
Notre secret, nos douces
alliances.
Entends mon cri, comme un
refrain,
C’est de l’amour, en éruption
Ce sont des vagues en
parchemin,
Où chaque mot se fait
passion.
C’est un cyclone, qui cligne
de l’œil,
Dans la tempête de nos
baisers,
Des fleurs d’amour que nos
âmes cueillent,
De blanches pivoines,
d’éclats nacrés.
Mon Amour,
Je te rêve, je t’aime, je
t’attends…
Je t’écrirai de doux poèmes,
Sur les cirrus, de nos
chemins,
Je broderai d’amour bohème
Tous les printemps de nos
demains.
Et, si la lune nous chante
rengaine,
Au cœur de nos nuits blanc
satin,
Les étoiles seront nos
totems,
L’univers sera dans nos
mains.
Alors, le ciel fort de
lumière,
Aux yeux de nos âmes
symphoniques,
Nous offrira dans ses éclairs
L’éternité en harmonique.
On se saoulera de nos
baisers,
A en vider tous nos alcools,
Nos esprits sauront chavirer,
Jusqu’au dernier de nos
envols.
Mon Amour,
Je te rêve, je t’aime, je
t’attends…
Paroles et musique :
Robert Nicollet.