Des montagnes aux pics
saillants Jusqu’au désert d’Alexandrie De la chaleur de tes volcans Au
froid cruel de sibérie. Des étoiles dorées en
suspens, Dans ton ciel aux lumières
nacrées, Quand ta lune blanche se
balance Dans mes rêves les plus
secrets. Quand nos sentiers ici
s’achèvent, Sur les flots bleus de nos
baisers, Lorsque tes lèvres, contre
les miennes, Se font murmures de mots
sucrés. Quand le vent inonde mes
songes, Du souffle tendre, de ton
âme, Qu’il te sublime et qu’il me
plonge, Dans la chaleur de tes
flammes. Je te rêve, je t’imagine…Je
t’aime… Quand tes paroles se font
câlines, Que ton visage sur moi se
pose, Quand ta peau se fait
morphine, Et que ta poudre m’offre ses
doses. Quand le voyage, se fait
splendeur, Aux doux effets, de poivres
cendrés, Que ta nébuleuse, voyage au
cœur, De mes pensées, pour t’y
aimer. Aimer, jusqu’à ton infini, Infiniment pur, absolu. Lorsque la vie s’est embellie De la colombe qui s’est
perdue. Perdue d’amour, exclue du
nid, Perdue d’ici, et de nulle
part… Cette âme qui erre dans la
nuit, Brisant ses chaînes, un peu
trop tard. Je te rêve, je t’imagine…Je
t’aime… Et, tu es là, ma lune-étoile, Au ciel obscur, mélancolique, Ce ciel, qui s’entoure d’un
voile, Pour se cacher, des jours
maudits. Lorsque la pluie vient se
loger, Dans les bras de la solitude, Le cœur lavé, l’âme blessée, Abandonnant ses certitudes. Est-ce que l’amour existe
encore ? Quand le vide se fait
présent, Quand le silence enfin
écorche, Nos deux coeurs, nos
sentiments. Y a-t-il toujours le souffle
d’une vie, Lorsque nos âmes assoupies, Par trop d’attente et trop de
nuit, S’attendent sur ce quai de
l’oubli ? Je te rêve, je t’imagine…Je
t’aime…
Est-ce que l’amour, se
déshabille, Sur les lumières noires de
l’absence, Abandonnant jusqu’à son île Tous les déserts de nos
errances ? Est-ce que l’amour existe
encore ? Quand la distance couche
l’infini, Dans les draps aveugles de
nos ports,
Où
nos radeaux se sont meurtris.
Meurtris de tant de jours
rêvés,
Exaltés, lovés, magnifiés, Meurtris du manque de rosée, Sur les lèvres de nos
baisers. Meurtris des fissures d’un
ciel, Là où l’oubli souvent s’installe, Lorsque les heures sont
éternelles Et qu’elles se meurent
jusqu’au fatal ? Je te rêve, je t’imagine…Je
t’aime…